Perte d’une source de Cobalt 60 à l’Unité d’instruction et d’intervention de la sécurité civile n°1 (UIISC1)1 à Nogent-le-Rotrou (28) entre le 7 et le 13 octobre 2009

L’ASN a été informée le 14 octobre 2009 d’un événement significatif dans le domaine de la radioprotection survenu au sein de l’Unité d’instruction et d’intervention de la sécurité civile n°1 (UIISC1) à Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir).

 Le 7 octobre 2009, l’UIISC1 a utilisé une source radioactive scellée2 de Cobalt 60, d’une activité de 370 mégabecquerels (MBq), dans le cadre d’un exercice de recherche et de localisation de source radioactive sur un terrain de rugby lui appartenant.

Le 13 octobre 2009 à 8h30, lors de la préparation d’un nouvel exercice mettant en œuvre l’utilisation d’une source radioactive, des responsables de l’UIISC1 ont constaté l’absence de la source dans son emballage de protection.

 Les opérations de recherche ont immédiatement été engagées et la source a été rapidement localisée à l’endroit exact de son utilisation précédente lors de l’exercice du 7 octobre. La source a alors été remise dans son emballage de protection par le personnel de l’UIISC et réintégrée dans le local de stockage des sources de l’unité à 9h30.

Pendant la période du 7 octobre à 17h30 au 13 octobre à 09h30, la source est donc restée sur le terrain de rugby sans surveillance et sans protection radiologique.

Le rugby club de Nogent-le-Rotrou (RCN) utilise ce terrain pour l’entraînement de ses équipes dans le cadre d’une convention passée entre la municipalité et l’UIISC1.

L’ASN a mené une inspection sur le site le 16 octobre afin d’examiner les circonstances de l’événement et d’appréhender les hypothèses d’exposition du public au cours des différentes séances d’entraînement de rugby qui se sont déroulées entre le 7 et le 13 octobre.

L’ASN a également pris part aux deux réunions d’information des joueurs du club de rugby et de leurs familles qui se sont tenues à l’UIISC1 les 17 et 21 octobre.

L’ASN examine, avec l’appui de l’IRSN, à partir des mesures et des évaluations dosimétriques, les conséquences de cet événement pour les personnes du public ayant fréquenté le terrain de rugby pendant cette période.

 L’ASN classe provisoirement cet incident au niveau 1 de l’échelle INES.