Consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans

Oui pour la prolongation de la durée de vie des réacteurs si les conditions de sécurités sont réunies.
Non à la démagogie de fermer des réacteurs juste parce qu'ils sont vieux sans aucune considération technique comme cela a été fait pour Fessenheim.
L'électricité nucléaire si elle est exploitée dans des conditions de sécurité stricte est la plus grande richesse pour la france. Très peu de CO2, une maximisation de la valeur crée française, un cout limité
Evidemment continuer d'exploiter un site est aussi la meilleure façon d'optimiser l'empreinte écologique (optimisation de la durée de vie utile des matériaux avant leur reclassement en déchets nucléaires), le cout sauf si une nouvelle version de centrale nucléaire venait par un rendement bien meilleur ridiculiser les anciennes. Dans tous les cas, il y a trop peu de nouvelles centrales nouvelles générations en construction pour remplacer les anciennes donc elle seraient en cas de fermeture remplacées (ou non comme on le voit actuellement) par des productions d'électricité moins verte et utilisant moins la filière de valorisation française.

Je suis tout à fait favorable à la poursuite de l'exploitation des centrales sous couvert des prescriptions imposées par l'ASN. J'ai du ma l à comprendre pourquoi cette consultation populaire, alors que très peu de personnes sont qualifiées pour juger du bien fondé des choix confiés à des techniciens, généralement (pour les avoir côtoyé - voire, subis) de haut vol. J'ai travaillé plus de 30 ans au CEA, responsable de la sécurité d'un centre d'Etudes de plus de 4 000 personnes, et je ne me sens même pas qualifié pour prendre position.
C'est un pur détournement de la démocratie représentative: on a des élus et des techniciens pour décider. Sans être péjoratif, qu'y connait le "peuple"? Surtout dans un pays où les mathématiques et la technique sont réduites à la peau de chagrin, y compris chez nos dirigeants.
Soixante ans de nucléaire civil en France sans incident notable. Que faut-il de plus pour convaincre. Notamment ceux qui en sont restés à Tchernobyl et Fukushima (zéro mort par radiation) sans en regardé les causes et différences avec nos équipements.
La démagogie de cette consultation est dangereuse pour notre approvisionnement et pour le climat.

Avis très favorable à la poursuite de l'exploitation de notre parc de réacteurs REP au delà de 40 ans pour les raisons suivantes::
-Notre parc nucléaire assure une production électricité décarbonnée et qui est en plus pilotable .
-Notre parc nucléaire assure la continuité de la production électrique quand les ENR (éolien ou solaire) ne sont pas en capacité de produire.
-Cela consomme moins de matières premières de faire durer nos biens équipements et prolonger leur usage, plutôt que d'en construire de nouveaux.
-Nos réacteurs produisent une électricité parmi la plus compétitive et encore plus compétitive quand on y enlève le prix des taxes ENR incluses.
-Les équipes et les structures qui font fonctionner nos réacteurs sont déjà en place et parfaitement formées et opérationnelles.
-Il est difficile en France de créer ex-nihilo de nouveau sites nucléaires, la prolongation des réacteurs existants résout cette difficulté.
-La filière industrielle nucléaire française possède les moyens pour mener à bien les actions nécessaires au prolongement de la durée d'exploitation.
-L'industrie nucléaire est la plus surveillée et la plus contrôlée , elle présente un niveau de sureté maximal.
-Fermer nos réacteurs existants et les remplacer par des centrales à gaz ferait dramatiquement accroitre nos émissions de CO2: solution suicidaire.

Merci à l'ASN de m'avoir permis de m'exprimer.
Le niveau de sûreté des centrales nucléaires françaises est reconnu dans le monde entier.

Je suis complètement favorable au prolongement de la durée d'exploitation des centrales nucléaires Françaises.
Celles-ci produisent de l’énergie quelques soient les conditions météorologique avec une électricité à faible cout et peu carbonée ; tant que nous n'aurons pas obtenu les preuves d'un nouveau moyen de production électrique dégagant autant d'avantages que celui de la production nucléaire… je pense qu’il serait dommageable et très risqué (financièrement en terme de tarif au Kw/h et qualitativement en terme de fourniture) de se séparer de ce type de production.
La lutte contre le réchauffement climatique doit être notre priorité pour garantir l'avenir de nos enfants sur la Terre. Les énergies dites renouvelables (hors hydraulique) restent intermittentes et doivent être impérativement couplées à d'autres systèmes de production d'électricité dits pilotables (à date le nucléaire).
Il est important de conserver ces moyens de production non générateurs de CO2 pour maintenir notre indépendance énergétique.
A ce jour, les centrales nucléaires sont très étroitement surveillées par des entités internes spécifiques d'EDF et par une entité indépendante l'ASN.
Tant que ces entités, suites à leurs contrôles périodiques, donnent l'autorisation d'exploiter ces réacteurs au-delà de 40 ans, il n'y a pas de raison technique (sureté des installations et des personnes), économique d'arrêter ces réacteurs.
J'ai toute confiance en l'expertise, la pertinence, le professionnalisme des agents EDF et l'indépendance de l'ASN pour juger du niveau de sûreté des centrales concernées pour poursuivre ou pas leur exploitation.

Bugey 2 et 3 sont toujours à l'arrêt jusqu'à fin janvier, il y a un sérieux problème sur un réservoir commun aux deux réacteurs.

Bugey 4 devrait bientôt démarrer sa 4ème visite décennale pour fonctionner jusqu'à 50 ans, mais il s'est subitement arrêté suite à une défaillance. A suivre.

Sur le site nucléaire du Bugey, il n'y a donc que le réacteur Bugey 5 qui fonctionne, mais nous avons toujours de l'électricité dans nos chaumières !
C'est souvent en panne, heureusement que ça s'arrête automatiquement, mais jusqu'à quand ça marchera ? Avec ces vieux réacteurs comme tout rréacteur nucléaire on est pollué constamment par les rejets atmosphériques (cheminée accolée à chaque réacteur) et dans l'eau, et menacé par un problème immaitrisable. Il vaudrait mieux arrêter tout cela par prudence.

40 ans ça suffit; assez de dangers à nos portes (je suis dans le rayon des 20 km de Bugey); Lyon devrait être intégré à ce périmètre; c'est criminel d'avoir une population d'un million d'habitants (Lyon) à 25 km d'une centrale comme Fukushima.
C'est criminel de vouloir entreposer des déchets aux portes de Lyon.
C'est criminel de produire des déchets radioactifs laissés à nos enfants pendant 100 000 ans.
Le fleuve Rhône et ses riverains méritent mieux que ça.

Je suis favorable au prolongement de la durée d'exploitation des centrales nucléaires.
Tant que nous n'aurons pas obtenu les preuves que tout autre moyen de production électrique dégage autant d'avantages que celui de la production nucléaire, je pense que notre pays à tout à perdre que de délaisser ce secteur. Par ailleurs, j'ai confiance en l'expertise, la pertinence et l'indépendance de l'ASN pour juger du niveau de sûreté des centrales concernées pour poursuivre ou pas leur exploitation.
J'ajoute qu'il serait nécessaire de faire le lien avec une autre thématique, à savoir la mise en concurrence des concessions hydroélectriques françaises. En effet, nombreuses des centrales nucléaires 900 MW concernées par ce sujet du prolongement de leur exploitation sont situées sur des fleuves ou rivières françaises et l'exploitation des aménagements hydroélectriques situés sur les mêmes cours d'eau influence notablement la fonction refroidissement des centrales nucléaires. Par ailleurs, plusieurs centrales hydrauliques participent au renvoi de tension qui peut s'avérer nécessaire à l'exploitation des centrales nucléaires. Donc, la complémentarité entre ces 2 types de production électrique reste un atout complémentaire dans le domaine de la sûreté et la mise en concurrence des concessions hydrauliques pourrait nuire à cet équilibre indispensable dans le fonctionnement du parc de production français.

Nos centrales nucléaires sont un trésor national, que nous ont léguées les générations précédentes:
- Elles produisent de l'électricité décarbonée tout au long de l'année, quelques soient les conditions de pluviométrie, de vent, ou d'ensoleillement
- Elles nous permettent d'envisager plus sereinement une décarbonatation des usages [avec un vecteur basé sur l'électricité / l'Hydrogène produit par électrolyse]. La production de cette électricité décarbonée est essentiel à la réussite de notre transition énergétique.
- Elles nous permettent d'assurer une indépendance énergétique quasi-absolue [stocks d'uranium très importants présents en France, diversité de fournisseurs, coûts du minerai représentant une part infime du coût total]
- Le maintien de ces centrales permet à la plaque électrique Européenne dont la France fait partie de conserver une électricité de base décarbonée même en cas de conditions climatiques défavorables [manque de vent et températures basses]. => Soutien à la décarbonatation des mix électriques de nos voisins
- La construction initiale de ces centrales 900 MWH est amortie depuis longtemps. Leur prolongement de 10 ans est particulièrement favorable économiquement [= 10 à 20 ans de plus pour provisionner les coûts de démantèlement. Seuls les travaux de modernisations / mise aux normes devront être amortis sur la durée restante de fonctionnement].
- Production d'une électricité décarbonée non soumise à la pénurie de vent ou de soleil = avantage comparatif de la France par rapport à ses voisins allemands ou belges [en train d'arrêter leurs réacteurs]. En effet, les prix de marché de l'électricité augmenteront de plus en plus lors des périodes sans vent ou sans soleil étant donné la mise au rebut des moyens de production fossiles de la France et de ses voisins & à l'augmentation des taxes carbone pesant sur ces moyens de production restants.
- Elle permet de conserver l'essentiel de la chaîne de valeur de la génération d'électricité en France [contrairement à l'éolien et au Photovoltaïque, donc la plus grande partie des composants technologiques sont importés].
- Elle permet de maintenir la sûreté nucléaire au meilleur niveau [seul un secteur nucléaire au meilleur niveau technologique et bien financé est en mesure de maintenir une sécurité optimale sur l'ensemble des sites du pays].
- Elle permet de garder toute les compétences sur notre sol. Elle permet également d'envisager la suite dans de bonnes conditions [investissement dans de nouvelles tranches nucléaires, y compris fermeture du cycle avec les RNR].

Très favorable à la poursuite de l'exploitation des centrales, ne serait-ce qu'en raison de l'urgence climatique, qui priorise l'ensemble des décisions stratégiques vers les solutions de productions énergétiques les moins carbonées, quelles qu'elles soient.
Mais donner plus de moyens à EDF en stoppant le fractionnement de ses activités et en ré internalisant les compétences de façon à limiter au maximum la sous traitance, étant considérées les déconvenues de l'EPR de Flammanville.

La seule manière de lutter efficacement et à grande échelle contre le réchauffement climatique est de décarboner la production d'électricité : les centrales à charbon et pétrole représentent 30% des émissions de GES !
Nous possédons déjà l'outil : le nucléaire, actuellement la seule source d'électricité pilotable, puissante et surtout quasiment neutre en carbone.
Pour lutter contre le réchauffement, il faut au plus vite remplacer toutes les centrales polluantes par des centrales nucléaires.

Concernant les déchets, il est à rappeler que la totalité des déchets longue durée de l'exploitation française (40 ans) tient dans un petit gymnase ! Bien peu au regard des autres problèmes auxquels nous devrons faire face à cause de la montée globale des températures...

La production d’électricité par des moyens pilotables et bas carbones présente présente un intérêt majeur. En effet, pour garantir un réseau électrique fonctionnel, robuste et écologiquement supportable, l'électronucléaire est un moyen incontournable. De part son facteur de charge important, la programmabilité de ses arrêts et le faible impact carbone de l’ensemble de son cycle de vie, cette filière est la meilleure réponse à notre disposition pour remplir les exigences environnementales que la France s'est fixer.
Dès lors, il ne me parait pas indiqué de se limiter à la durée initialement estimée de 40 ans. Cette durée ne présente pas un indicateur pertinent de la sûreté de nos installation, et leur poursuite d'exploitation devrait donc vis à vis de ce critère, être exclusivement soumise à l'expertise de notre autorité de sûreté nucléaire, à laquelle j'exprime ici ma confiance.