Revue des composants fabriqués par l’usine Creusot Forge Areva NP installés sur les réacteurs électronucléaires en exploitation

Une échéance à 2018 pour la vérification des dossiers ? Nous pouvons en conclure que pour l’ASN il n’y a ni urgence, ni priorité.
J’ai vraiment du mal à comprendre … serait-il plus important de démarrer un réacteur (EPR) destiné à un parc déjà surdimensionné, que de vérifier la conformité des pièces concernant les 58 réacteurs en fonctionnement ?
Mr REPUSSARD avait annoncé en mai 2011 « Il faut accepter de se préparer à des situations complètement inimaginables »
Nous y sommes ….. Ce que l’on osait imaginer de la part de l’ASN, est sur le point d’arriver.

En accord avec la CRIIRAD
La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L'examen des équipements en service aurait dû et doit passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses.
Au vu des constats des 3 dernières années les autorités devraient se demander s'il est possible, et à quelles conditions, de laisser en service les 58 réacteurs du parc électronucléaire français, et non s'employer à délivrer des dérogations pour passer outre les principes et exigences fondamentales de sûreté.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

- délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers.
- L'examen des équipements en service doit passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR.
- le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies.
- Il faut ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications.
- niveau d'exigence requis trop faible pour des installations aussi dangereuses que le nucléaire.

On attend quoi en France : le drame.
Que se passera-t-il économiquement pour la France si une de nos centrales pètent ?
Perte humaine
Augmentation du trou de la sécu sauf à laisser crever les gens ayant subit les effets radioactifs (comme dans les autres pays)
Zone inhabitable pendant plusieurs années (exode)
Zone inexploitable pendant plusieurs années (agriculture)
Fin du tourisme et de ses revenus confortable pour la France

Mais bon, peut-être nous faut-il une belle catastrophe pour être au pied du mur et se dire que l'on peut faire autrement finalement.
Le chômage des personnes travaillant des les centrales nucléaires est un moindre mal par rapport aux dégâts que causerait une telle catastrophe car il ne faut pas se leurrer, nous y auront droit si VOUS n'agissez pas ! L'industrie du nucléaire est le fleuron de notre économie MAIS il faut que ça change et ça peut changer grâce à VOUS...

La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses.

Je soutiens les conclusions de la CRIIRAD :

La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L’examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l’étude des équipements en projet, et notamment de l’EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l’on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d’exigence requis pour des installations aussi dangereuses.

Par ailleurs, à aucun moment n’est abordée la question des irrégularités non documentées : des défauts de qualité qui ont été constatés mais qui n’ont pas été consignés, ni dans les dossiers barrés, ni dans les dossiers sans marque spécifique ! Il est indispensable que soit vérifié si ce scénario catastrophe est ou non envisageable et que tous les éléments soient portés à la connaissance du public.

En accord avec la CRIIRAD :
La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses.

Des centrales fonctionnent avec une partie du circuit primaire (fond de générateurs) non conforme. En cas d'imprévus (il y en a souvent) on ne sait pas exactement quel sera leur comportement et le vieillissement en cours de ce matériel ne se fait pas selon les modèles théoriques.... L'ASN a le pouvoir d'arrêter ça (A. Merkel a bien arrêté 7 réacteurs d'un coup) mais fait prendre ce risque, mal connu, à la population pour protéger une filière. On ne vous dit pas merci vu qu'on sait que l'accident nucléaire, c'est comme la guerre pour la population, et ingérable. Et là en roulant avec des pièces mal connues, la France multiplie ses chances de le provoquer.

Dans un pays démocratique, le peuple doit être bien davantage informé des graves dangers que lui fait courir une industrie délétère. Cette consultation est elle-même insuffisante. Avec la CRIIRAD, nous demandons la TRANSPARENCE et l'INFORMATION pour ce qui concerne notre vie et notre santé, nous demandons l'INDEPENDANCE TOTALE des organismes de contrôle, nous demandons des contrôles efficaces et antérieurs à toute mise en service d'installations dangereuses ; puisque des installations dangereuses sont déjà en service (les réserves émises par l'ASN elle-même sur la cuve du futur EPR ont révélé du même coup des défauts d'installations déjà en service), il faut les arrêter et les contrôler d'urgence. Il faut sanctionner l'irresponsabilité, la désinformation, le mensonge, poursuivre les fraudeurs.
Tchernobyl, Fukushima, plus jamais ça ! La France n'est visiblement pas à l'abri, puisque les contrôles sont aussi mal faits et que les organismes de contrôle ne sont pas du tout indépendants !
L'argent et l'égoïsme, assez ! Assez de cette fuite en avant ! Seule la vie et la santé sont précieuses... et nos enfants !

En accord avec la CRIIRAD :
La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses.

Je soutiens l'avis de la CRIIRAD sur la revue des composants provenant de l'usine de Creusot Forge .
La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses.
L'ASN doit faire preuve d'une véritable indépendance et défendre l'intérêt des citoyens, pas celui des industriels.