CODIRPA - Conséquences sanitaires d'un accident nucléaire

Conséquences sanitaires d’un accident nucléaire 54 Questions-réponses pour les professionnels de santé 3 LA VIE EN SOCIÉTÉ 1 GÉNÉRALITÉS 2 LE DOMAINE DE LA SANTÉ 6 LA PHASE D’URGENCE 4 LES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES 5 L’ENVIRONNEMENT SOMMAIRE GLOSSAIRE 3- LA VIE EN SOCIÉTÉ diminution pourra être fortement accélérée par le ĂõĄĂñùĄ ôą Ā襹Ăñ÷õ õĄ üͫñüùýõþĄñĄùÿþ ñĆõó ôą öÿąĂĂñ÷õ ͸ ĀĂÿĀĂõ ͹͞ Le transfert vers les muscles, et donc la viande, sera plus progressif, avec une activité maximale atteinte au bout d’un à deux mois. Toutefois cette activité maximale pourra être plus élevée que celle du lait ôñþă üõă ĀĂõýùõĂă úÿąĂă͞ õ Āüąă͛ üñ ôùýùþąĄùÿþ ăõĂñ aussi beaucoup plus lente que celle du lait. Dans tous üõă óñă͛ üõ ĂõĄĂñùĄ ôą Ā襹Ăñ÷õ õĄ üͫñüùýõþĄñĄùÿþ ñĆõó ôą öÿąĂĂñ÷õ ͸ ĀĂÿĀĂõ ͹ ăõĂñ ċ ýõĄĄĂõ õþ ƔąĆĂõ ĂñĀùôõýõþĄ͞ ÿąĂ ôõ üͫİüõĆñ÷õ ċ Ćùñþôõ͛ ąþ ñòñĄĄñ÷õ ôù҆İĂİ ôõ ôõąĈ ċ ĄĂÿùă ýÿùă ñĀĂįă ñ҆ÿąĂñ÷õýõþĄ ĀĂÿĀĂõ ĀõĂýõĄĄĂñ üñ ôùăĀñĂùĄùÿþ óÿýĀüįĄõ ôõ üͫùÿôõ͠όώό͛ ýñùă seulement une diminution de moitié de l’activité massique en césium. õĂĄñùþă Ăñôùÿþąóüİùôõă ăÿþĄ ĄĂįă Āõą ĄĂñþăöİĂİă ñą lait et à la viande. C’est notamment le cas du plutonium, de l’américium ou du ruthénium. La contamination des produits d’élevage dans le cas d’un ôİĀŵĄ ôõ óõă Ăñôùÿþąóüİùôõă ĂõăĄõĂñ ąþõ ĀĂİÿóóąpation secondaire. La contamination des denrées au-delà des premiers mois suivant un dépôt radioactif Une fois récoltées les cultures sur pied au moment ôõă ôİĀŵĄă͛ üñ óÿþĄñýùþñĄùÿþ ôõă ĀĂÿôąóĄùÿþă ñ÷Ăùcoles ultérieures résulte de l’absorption racinaire des radionucléides présents dans les sols, à l’exception des fruits de végétaux pérennes (vignes et vergers), pour lesquels une rémanence du transfert foliaire initial persiste. Par ailleurs, les radionucléides de courte période radioactive, comme l’iode-131, ont disparu. Les activités résultant du transfert racinaire sont όϋϋ ċ Āüąă ôõ ό ϋϋϋ öÿùă Āüąă öñùòüõă āąõ óõüüõă āąù ÿþĄ ĂİăąüĄİ ôõ üͫùþĄõĂóõĀĄùÿþ öÿüùñùĂõ ôõă ôİĀŵĄă͞ ñþă üõ óñă ôą óİăùąý͛ ÿþ ĀÿąĂĂñ ÿòăõĂĆõĂ āąõ͛ ôįă üÿĂă que le débit de dose provenant des sols contaminés permet de résider dans la zone, et donc potentiellement de cultiver, la contamination des productions agricoles sera inférieure aux normes de commercialisation (niveaux maximaux admissibles NMA) ou, dans quelques cas, atteindre ces niveaux. Ainsi, pour ąþ ôİĀŵĄ ùþùĄùñü ôõ ό ϋϋϋ ϋϋϋ ôõ āΆý2 d’un mélange ôõ óİăùąý͠όώϏ õĄ όώϒ ΘñóĄùĆùĄİ ăąĂöñóùāąõ ċ ĀñĂĄùĂ ôõ laquelle il est nécessaire de faire une évaluation de la dose externe pour pouvoir résider de façon permanente), l’activité massique des productions agricoles attendue serait de l’ordre de quelques centaines de āΆû÷ ôõ ýñĄùįĂõ öĂñőóøõ͞ þ ĂõĆñþóøõ͛ óõă ñóĄùĆùĄİă þõ ôùýùþąõĂÿþĄ āąõ üõþĄõýõþĄ ñą ҉ü ôõă ñþþİõă͞ Dans le cas des fruits de verger et de la vigne, la rémanence de la contamination issue du transfert foliaire initial fait que les activités des récoltes ăąóóõăăùĆõă þõ òñùăăõþĄ āąõ üõþĄõýõþĄ ͜ ùü þͫĉ ñ Āñă de chute rapide de la contamination d’une récolte à l’autre, comme c’est le cas pour les céréales par exemple. En conséquence, le dépassement des NMA ĀÿąĂ üñ ĀĂõýùįĂõ ñþþİõ ĀõąĄ ıĄĂõ ăąùĆù ôͫąþ ôİĀñăsement pour les récoltes suivantes et il n’existe pas de solution pour accélérer cette diminution. La contamination des denrées issues de l’élevage reste directement liée à celle des productions fourĂñ÷įĂõă õĄ ĀõąĄ ıĄĂõ ýñőĄĂùăİõ ĀñĂ üͫñüùýõþĄñĄùÿþ ôą bétail. Il faut toutefois rappeler que, dans le cas de la viande, la réponse à un changement du niveau de contamination des aliments (à la baisse comme à la hausse) n’est pas immédiate. ñă ôõă ôõþĂİõă ăñąĆñ÷õă Les denrées sauvages terrestres (champignons, gibiers, baies, plantes sauvages) se distinguent des productions agricoles et d’élevage par la persistance de leur contamination initiale (souvent parmi les plus élevées), pendant des années, voire des décennies. õ ýñþùįĂõ ÷İþİĂñüõ͛ üċ ÿƮ ùü õ㥠Āÿăăùòüõ ôõ ĂİăùôõĂ (au regard de l’exposition externe), seules les denrées sauvages peuvent dépasser durablement les normes de contamination et nécessiter la poursuite d’interdictions (de la chasse ou de la cueillette). $ ôİĀŵĄ ĂñôùÿñóĄùö İ÷ñü͛ üñ óÿþĄñýùþñĄùÿþ ôõă Āÿùăăÿþă ôͫõñąĈ ôÿąóõă ôñþă üõă ĀĂõýùõĂă úÿąĂăΆăõýñùþõă restera faible à modérée, au regard de celle des productions agricoles et des denrées sauvages. Directement liée à la contamination du milieu dans lequel ces poissons vivent, elle résulte principalement du ruissellement/drainage des radionucléides présents dans les sols avoisinants. La diminution des activités dépendra de la capacité d’épuration du milieu (plus forte pour les cours d’eau, notamment ceux à fort débit, que pour les lacs) et, dans une moindre mesure, ôõă øñòùĄąôõă ñüùýõþĄñùĂõă ôõ üͫõăĀįóõ Θôõ þÿýòĂõąĈ radionucléides peuvent être piégés dans les sédiýõþĄă õĄ óÿþĄñýùþõĂ üõă õăĀįóõă ăͫĉ þÿąĂĂùăăñþĄΙ͞ La contamination des poissons d’eau de mer dépend ôõ üͫùýĀÿĂĄñþóõ ôõă ôİĀŵĄă͛ õþ ĂõüñĄùÿþ ñĆõó üñ óÿþóõþtration en radionucléides dans l’eau et dans les sédiýõþĄă͞ õă õăĀįóõă ôİýõĂăñüõă Θăõ þÿąĂĂùăăñþĄ ăąĂ le fond) sont globalement plus contaminées que les õăĀįóõă Āİüñ÷ùāąõă͞ ĀĂįă üͫñóóùôõþĄ ôõ ąûąăøùýñ͛ ôõă óÿþóõþĄĂñĄùÿþă ĄĉĀùāąõă õþ óİăùąý ĂñôùÿñóĄùö ôõ ύ ϋϋϋ ċ ώ ϋϋϋ āΆû÷ ôõ

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