CODIRPA - Conséquences sanitaires d'un accident nucléaire

Conséquences sanitaires d’un accident nucléaire 53 Questions-réponses pour les professionnels de santé 3 LA VIE EN SOCIÉTÉ 1 GÉNÉRALITÉS 2 LE DOMAINE DE LA SANTÉ 6 LA PHASE D’URGENCE 4 LES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES 5 L’ENVIRONNEMENT SOMMAIRE GLOSSAIRE POUR EN SAVOIR PLUS Éléments généraux concernant la contamination des denrées après un accident nucléaire La contamination des denrées dans les premiers mois suivant un dépôt radioactif ñă ôõă ôõþĂİõă ôͫÿĂù÷ùþõ ñ÷Ăùóÿüõ $ üñ ăąùĄõ ôͫąþ ĂõúõĄ ĂñôùÿñóĄùö ñóóùôõþĄõü ôñþă üͫñùĂ͛ quels que soient les radionucléides en cause, les niveaux les plus élevés de contamination des denĂİõă ăÿþĄ ñĄĄõùþĄă ùýýİôùñĄõýõþĄ ñĀĂįă üõă ôİĀŵĄă radioactifs. Ces niveaux maximaux concernent les productions agricoles en cours de culture et dont la ĂİóÿüĄõ õ㥠ùýýùþõþĄõ Θāąõüāąõă úÿąĂăΙ͞ üă ĂİăąüĄõþĄ de l’interception, par le feuillage, des radionucléides présents dans l’air ou dans l’eau de pluie. Les denrées les plus sensibles sont donc celles dont on óÿþăÿýýõ ĀĂİóùăİýõþĄ üõ öõąùüüñ÷õ ͝ üõă üİ÷ąýõă ċ feuilles (salades, épinards, choux, poireaux, etc.) en cours de récolte. Pour ce type de denrée, quel que soit le radionucléide concerné, on peut s’attendre ôįă üõ ĀĂõýùõĂ úÿąĂ ăąùĆñþĄ üõ ôİĀŵĄ ĂñôùÿñóĄùö ċ ôõă ñóĄùĆùĄİă ýñăăùāąõă ôõ āąõüāąõă óõþĄñùþõă ôõ āΆû÷ ôõ ýñĄùįĂõ öĂñőóøõ ĀÿąĂ ąþ ôİĀŵĄ ĀñĂ ĄõýĀă ăõó50 de ό ϋϋϋ āΆý2. Cette contamination des légumes diminue ensuite ĄĂįă ĂñĀùôõýõþĄ ôñþă üõă úÿąĂă õĄ ăõýñùþõă āąù ăąùĆõþĄ üõ ôİĀŵĄ ĂñôùÿñóĄùö ͝ ôõ όϋϋ ċ ό ϋϋϋ öÿùă õþ deux à trois mois, et cela quel que soit le radionucléide considéré, car cette diminution est essentiellement liée à la croissance du végétal. Seule une petite partie de la contamination interceptée par le feuillage des végétaux est transférée aux autres organes de la plante (fruit, légume-fruit, grain, racine, etc.) et l’importance de ce transfert dépend du radionucléide concerné et de la plante considérée. Pour les radionucléides les plus transférés, comme l’iode et le césium, la contamination des fruits ou des grains sera environ dix fois moindre que celle de leur feuillage (et donc que celle d’un légume à feuille). Pour certains radionucléides, comme le plutonium ou le ruthénium, ce transfert est extrêmement faible et seuls les légumes à feuilles seront à surveiller. Par ailleurs, même pour l’iode et le césium, le transfert des feuilles vers les organes consommés (fruits, ÷Ăñùþă͛ õĄó͞Ι þͫõ㥠ùýĀÿĂĄñþĄ āąõ ăù üõ ôİĀŵĄ ĂñôùÿñóĄùö ăõ ĀĂÿôąùĄ ñĀĂįă üñ ҏÿĂñùăÿþ͞ ñ óÿþĄñýùþñĄùÿþ d’une céréale ou de fruits de verger restera modérée ăù üõ ôİĀŵĄ ĂñôùÿñóĄùö ăõ ĀĂÿôąùĄ õþ øùĆõĂ͛ ñĆñþĄ üñ ҏÿĂñùăÿþ͞ þ ĂõĆñþóøõ͛ ăù üõ ôİĀŵĄ ĂñôùÿñóĄùö ùþĄõĂĆùõþĄ ñĀĂįă üñ ҏÿĂñùăÿþ͛ õüüõ ăõĂñ͛ ċ üñ ĂİóÿüĄõ͛ ôą même niveau que celle des légumes-fruits ou des üİ÷ąýõă͠Ăñóùþõă ôñþă üõă ĀĂõýùõĂă úÿąĂă͞ ùþăù͛ ăù un accident se produit au printemps, des niveaux de contamination encore importants peuvent être atteints aux récoltes (moissons, vendanges, etc.), ĀüąăùõąĂă ăõýñùþõă ÿą ýÿùă ñĀĂįă üñ ôùýùþąĄùÿþ ôõ üñ óÿþĄñýùþñĄùÿþ ôõă ĀĂÿôąóĄùÿþă üİ÷ąýùįĂõă Ąÿąóøİõă ùýýİôùñĄõýõþĄ ñĀĂįă üõă ôİĀŵĄă͞ ñă ôõă ôõþĂİõă ùăăąõă ôõ üͫİüõĆñ÷õ Les animaux se contaminent principalement par ingestion d’aliments eux-mêmes contaminés et les ñóĄùĆùĄİă ýñăăùāąõă Θ āΆû÷Ι ôõă ĀĂÿôąùĄă ôõ üͫİüõĆñ÷õ ôİĀõþôõþĄ ĄĂįă ôùĂõóĄõýõþĄ ôõ óõüüõă ôõă ñüùýõþĄă qui leurs sont donnés, y compris l’eau d’abreuvement. Un animal élevé sur une surface contaminée mais qui consomme des aliments non contaminés fournira des produits dont la contamination sera modérée. Il peut s’agir d’aliments importés de zones non touchées par les retombées radioactives ÿą ôͫñüùýõþĄă ôİúċ ĂİóÿüĄİă ñą ýÿýõþĄ ôõă ôİĀŵĄă radioactifs (cas de bovins ou ovins en stabulation au ýÿýõþĄ ôõă ôİĀŵĄă͛ õĄ óñă öĂİāąõþĄă ôõă İüõĆñ÷õă ôõ volaille, de lapins en clapiers, etc.). Les conditions ôͫõþĄĂõĀÿăñ÷õ ôõă öÿąĂĂñ÷õă ñą ýÿýõþĄ ôõă ôİĀŵĄă peuvent conduire à des variations importantes de leur contamination. Les activités massiques des produits d’élevage, faibles à modérées, sont alors liées à la contamination potentielle du lieu d’élevage. ĀĂįă üñ ĀĂõýùįĂõ ùþóÿĂĀÿĂñĄùÿþ ôͫąþ ñüùýõþĄ óÿþĄñminé, le transfert vers les denrées animales (lait, viande, œuf) dépend de l’élément radioactif et du proôąùĄ͞ ü õ㥠ñăăõĊ ùýĀÿĂĄñþĄ õĄ ĄĂįă ĂñĀùôõ Θύ͠ώ úÿąĂăΙ pour l’iode et le césium dans le lait. Dans ce cas, la denrée la plus immédiatement préoccupante sera ôÿþó üõ üñùĄ ĀÿąĂ ôõă ñþùýñąĈ õþ üùòĂõ Ā襹Ăõ óÿþăÿýýñþĄ ôõ üͫøõĂòõ āąù ñ İĄİ óÿąĆõĂĄõ ĀñĂ ôõă ôİĀŵĄă radioactifs. Ainsi, l’activité volumique peut atteindre, ñą òÿąĄ ôõ ôõąĈ úÿąĂă͛ āąõüāąõă ôùĊñùþõă ôõ āΆ ĀÿąĂ ąþ ôİĀŵĄ ôõ üͫÿĂôĂõ ôõ ό ϋϋϋ āΆý2 Θċ ĄùĄĂõ ôõ óÿýĀñĂñùăÿþ͛ ċ ôİĀŵĄ İ÷ñü͛ üͫñóĄùĆùĄİ ýñăăùāąõ ôͫąþ üİ÷ąýõ͠öõąùüüõ õ㥠ôõ āąõüāąõă óõþĄñùþõă ôõ āΆû÷ ôõ ýñĄùįĂõ öĂñőóøõΙ͞ õĄĄõ óÿþĄñýùþñĄùÿþ ôą üñùĄ Ćñ ôùýùþąõĂ ĂñĀùôõýõþĄ ôñþă üõă úÿąĂăΆăõýñùþõă suivants, en raison de la diminution de celle de üͫøõĂòõ ͝ ôõ όϋ ċ όϋϋ öÿùă õþ ôõąĈ ċ ĄĂÿùă ýÿùă͞ õĄĄõ ϐϋ ñþă üõ óñă ôͫąþ ôİĀŵĄ ĀñĂ ĄõýĀă ăõó͛ óõĄĄõ ĂõüñĄùÿþ õ㥠õĈĄĂñĀÿüñòüõ ċ Ąÿąă üõă þùĆõñąĈ ôõ ôİĀŵĄ͞ þ ĂõĆñþóøõ͛ õþ Ăñùăÿþ ôą ôİ÷ÿąĄĄõýõþĄ ôõ üñ Āüąùõ ăąĂ üõ öõąùüüñ÷õ͛ üñ óÿþĄñýùþñĄùÿþ ôõ üñ óøñőþõ ñüùýõþĄñùĂõ þͫñą÷ýõþĄõ Āñă ĀĂÿĀÿĂĄùÿþþõüüõýõþĄ ñąĈ ôİĀŵĄă ĂñôùÿñóĄùöă õþ óñă ôõ ôİĀŵĄ ĀüąĆùõąĈ͞ ĀĀĂÿĈùýñĄùĆõýõþĄ͛ ÿþ ĀõąĄ ĂõĄõþùĂ āąõ üñ óÿþĄñýùþñĄùÿþ ôõă öõąùüüõă þõ ăõĂñ āąõ ôõąĈ ċ ĄĂÿùă öÿùă Āüąă ùýĀÿĂĄñþĄõ ĀÿąĂ ąþ ôİĀŵĄ ĂñôùÿñóĄùö ôùĈ öÿùă Āüąă İüõĆİ õþ Ăñùăÿþ ôõ üñ Āüąùõ͞

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