Revue des composants fabriqués par l’usine Creusot Forge Areva NP installés sur les réacteurs électronucléaires en exploitation

Consultation ASN sur la cuve de l'EPR
1/ L'affaire Creusot Forge a révélé des défaillances gravissimes dans le système de contrôle des activités nucléaires. Il est indispensable et prioritaire d'en rechercher les causes et de les traiter. Dans un tel contexte, il serait irresponsable d'autoriser la mise en service d'équipements critiques qui ne satisfont pas aux minima requis par la réglementation.

2/ Faute de pouvoir accéder à l'ensemble du dossier, toute contre-expertise est impossible.

3/ Les documents à disposition émanent tous d'organismes impliqués dans les dysfonctionnements qui ont conduit à l'installation des composants défectueux ;

4/ Le texte introductif de l'ASN induit d'ailleurs le lecteur en erreur, en présentant comme hypothétique l'altération bien réelle des propriétés mécaniques de l'acier des calottes ;

5/ Les conditions posées par l'ASN pour la mise en service (contrôle sous 30 mois pour le fond de cuve et limitation à 2024 de l'utilisation pour le couvercle) ne sont pas de nature à compenser la dégradation des performances de l'acier et ne démontrent pas qu'aucun défaut nocif ne peut apparaître avant ces échéances ;

6/ La dangerosité de l'EPR, réacteur de 1650 MWe dont la construction a été émaillé de nombreux problèmes et qui ne bénéficie d'aucun retour d'expérience, impose de proscrire toute diminution des marges de sécurité, toute zone d'ombre, toute remise en question du principe fondamental de défense en profondeur ;

7/ Areva et EDF ont sciemment passé outre leurs engagements, les prescriptions réglementaires et les rappels à l'ordre de l'ASN. Ils doivent en assumer les conséquences. Toute autre décision enverrait un signal délétère.

Consultation ASN sur Creusot Forge
La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Le projet de décision avalisant la mise en service du réacteur défectueux de Flamanville est moralement et légalement fautif. Ni Areva ni EDF conscients de leur incapacité à produire une qualité d'acier garantissant la conformité aux normes ne paient le prix de leur inconséquence, de leurs actes délibérés de dissimulation au public d'informations qu'ils étaient légalement tenus de publier (et qui ne l'ont jamais été). L'ASN a jugé acceptable le plan de surveillance proposé par EDF et Areva, sur le fondement de rapports tronqués et d'informations partielles. Dans ce contexte, il est permis de penser que le doute sur l'intégrité des données communiquées par EDF et Areva aurait dû profiter au public dont L'ASN défend les intérêts et que la mise en activité du réacteur de Flamanville n'aurait pas dû être autorisée. L'ASN ayant eu connaissance de déviations majeures ou des doutes raisonnables sur la qualité des matériaux mis en œuvre et l'intégrité des données communiquées par EDF et Areva, aurait dû prendre une position tranchée dans l'intérêt de la sécurité publique. C'est sa seule raison d'être. En cédant aux intérêts supérieurs de l'économie et en montrant un total mépris des règles de sécurité, elle perd toute légitimité. Il n'y pas de place pour des considérations relevant de l'intérêt économique privé lorsqu'il s'agit de la protection des populations civiles. L'ASN , dans l'éventualité d'un incident majeur suite à la décision qu'elle est sur le point de rendre, serait bien plus responsable qu'EDF et Areva qui ne font qu'agir dans leur intérêt là où l'ASN se doit d'agir dans l'intérêt supérieur des citoyens.

j'ai bien peur que cette décision appartienne aux jeunes, voudront-ils gréver ainsi leur avenir et les chances de survie de l'humanité avec toutes ces menaces au-dessus de leur tête. il serait temps d'être sage et modeste et de réviser le modèle de développement. arrêter cette fuite en avant qui ne tient pas compte du bien-être et du bonheur des populations et surtout de leur sécurité. arrêtons cette folie et passons à des énergies plus écologiques et surtout arrêtons le gaspillage.

La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses

Notre sécurité est déjà trop souvent menacée, en accord avec Greenpeace, je demande l'arrêt des travaux à l'EPR de Flamanville pour les raisons suivantes.
La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Je m'associe pleinement aux points de vue de la CRIIRAD qui s'élève contre le cynisme de tous les nucléocrates qui mettent en danger depuis des décennies nos vies, celles de nos descendants sur plusieurs générations et celle de la planète.
Tchernobyl et Fukushima n'auront donc servi à rien !!! On continue comme si de rien n'était ?
1/ L'affaire Creusot Forge a révélé des défaillances gravissimes dans le système de contrôle des activités nucléaires. Il est indispensable et prioritaire d'en rechercher les causes et de les traiter. Dans un tel contexte, il serait irresponsable d'autoriser la mise en service d'équipements critiques qui ne satisfont pas aux minima requis par la réglementation.

2/ Faute de pouvoir accéder à l'ensemble du dossier, toute contre-expertise est impossible.

3/ Les documents à disposition émanent tous d'organismes impliqués dans les dysfonctionnements qui ont conduit à l'installation des composants défectueux ;

4/ Le texte introductif de l'ASN induit d'ailleurs le lecteur en erreur, en présentant comme hypothétique l'altération bien réelle des propriétés mécaniques de l'acier des calottes ;

5/ Les conditions posées par l'ASN pour la mise en service (contrôle sous 30 mois pour le fond de cuve et limitation à 2024 de l'utilisation pour le couvercle) ne sont pas de nature à compenser la dégradation des performances de l'acier et ne démontrent pas qu'aucun défaut nocif ne peut apparaître avant ces échéances ;

6/ La dangerosité de l'EPR, réacteur de 1650 MWe dont la construction a été émaillé de nombreux problèmes et qui ne bénéficie d'aucun retour d'expérience, impose de proscrire toute diminution des marges de sécurité, toute zone d'ombre, toute remise en question du principe fondamental de défense en profondeur ;

7/ Areva et EDF ont sciemment passé outre leurs engagements, les prescriptions réglementaires et les rappels à l'ordre de l'ASN. Ils doivent en assumer les conséquences. Toute autre décision enverrait un signal délétère.

Consultation ASN sur Creusot Forge
La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses.

Depuis 2005, il est révélé que l'Usine AREVA Le Creusot serait dans l'incapacité technique de réaliser ces cuves. Résultat la cuve de l'EPR n'est pas au norme afin d'assurer la sécurité cette installation nucléaire donc dans un soucis de principe de précaution afin d'assurer la sécurité des citoyens français, européens et mondiaux, l' ASN est dans l'obligation de refuser cette cuve sinon elle compromet entièrement sa légitimité et son rôle.
rv

Aucun risque ne doit être pris !

La cuve d'un réacteur nucléaire est une pièce essentielle qui ne peut souffrir la moindre anomalie ce qui n'est pas le cas de la cuve de l'EPR de Flamanville. Il serait irresponsable de prendre le risque, même minime, de rupture. Cette pièce n'est pas conforme et doit donc être rejetée sans appel.
L'histoire de cette cuve est maintenant connue de tous, on sait depuis plus de 10 ans que l'usine du Creusoy d'AREVA n'était en capacité de fournir des pièces conformes aux normes de sûreté. EDF et AREVA le savaient dès 2005, cela ne les a pas empêché de faire fabriquer la cuve de Flamanville par cette usine. Il y a là une prise de risque inadmissible, d'autant plus que ceci s'est fait dans le secret. EDF et AREVA ont démontré là, leur peu de considération pour la population. Celle-ci ne mérite même pas une information ! Dans ces conditions, comment leur faire confiance ? Les intérêts financiers de l’industrie nucléaire ne peuvent passer avant la protection de la population !
La cuve ne peut donc être qualifiée dans son état actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant et le principe de précaution doit prévaloir.
Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté, les citoyens français, n’ont pas à payer les conséquences d'erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Je soutiens l'avis de la CRIIRAD à ce sujet

1/ L'affaire Creusot Forge a révélé des défaillances gravissimes dans le système de contrôle des activités nucléaires. Il est indispensable et prioritaire d'en rechercher les causes et de les traiter. Dans un tel contexte, il serait irresponsable d'autoriser la mise en service d'équipements critiques qui ne satisfont pas aux minima requis par la réglementation.

2/ Faute de pouvoir accéder à l'ensemble du dossier, toute contre-expertise est impossible.

3/ Les documents à disposition émanent tous d'organismes impliqués dans les dysfonctionnements qui ont conduit à l'installation des composants défectueux ;

4/ Le texte introductif de l'ASN induit d'ailleurs le lecteur en erreur, en présentant comme hypothétique l'altération bien réelle des propriétés mécaniques de l'acier des calottes ;

5/ Les conditions posées par l'ASN pour la mise en service (contrôle sous 30 mois pour le fond de cuve et limitation à 2024 de l'utilisation pour le couvercle) ne sont pas de nature à compenser la dégradation des performances de l'acier et ne démontrent pas qu'aucun défaut nocif ne peut apparaître avant ces échéances ;

6/ La dangerosité de l'EPR, réacteur de 1650 MWe dont la construction a été émaillé de nombreux problèmes et qui ne bénéficie d'aucun retour d'expérience, impose de proscrire toute diminution des marges de sécurité, toute zone d'ombre, toute remise en question du principe fondamental de défense en profondeur ;

7/ Areva et EDF ont sciemment passé outre leurs engagements, les prescriptions réglementaires et les rappels à l'ordre de l'ASN. Ils doivent en assumer les conséquences. Toute autre décision enverrait un signal délétère.