Pays de la Loire : en 2019, le niveau de la sûreté nucléaire et de la radioprotection reste globalement satisfaisant

Publié le 10/06/2020 à 10:00

Communiqué de presse

À l’occasion de la parution du rapport de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) sur l’état de sûreté nucléaire et de la radioprotection en France, la division territoriale de Nantes de l’ASN présente les conclusions des actions de contrôle qu’elle a menées tout au long de l’année 2019 en région Pays de la Loire.

Le contrôle des installations nucléaires

Irradiateurs IONISOS - Pouzauges (85) et Sablé-sur-Sarthe (72)

L’ASN considère que l’exploitation des irradiateurs d’Ionisos en Pays de la Loire se déroule de manière satisfaisante en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection. L’ASN a poursuivi, en 2019, l’instruction des rapports de réexamen périodique des deux irradiateurs.

Les sites et sols pollués et les sites miniers

Concernant les lieux de réutilisation des stériles miniers uranifères dans le domaine public, les 10 zones des Pays de la Loire concernées par des travaux prioritaires ont été traitées (retrait partiel ou total des stériles miniers). Le site de l’Écarpière (44) a également accueilli des matériaux radiologiquement marqués par les eaux d’exhaure d’anciennes mines uranifères bretonnes.

Domaine médical et industriel

En 2019, l’ASN considère que l’état de la radioprotection dans le domaine médical et industriel est resté stable, aucune défaillance majeure n’a été détectée dans les domaines de la radioprotection des professionnels, des patients, de la population et de l’environnement. Néanmoins, des progrès sont encore nécessaires, notamment pour améliorer le niveau de culture de radioprotection chez des utilisateurs non spécialistes des rayonnements ionisants. Tel est le cas des chirurgiens, appelés de plus en plus à réaliser des actes radioguidés dans les blocs opératoires.

Par ailleurs, en 2019, la division de Nantes a été informée de deux dépassements des valeurs limites réglementaires d’exposition annuelle des travailleurs aux rayonnements ionisants (20 mSv/an pour le corps entier et 500 mSv/an pour les extrémités). Ces événements rappellent l’importance et l’obligation de porter, gérer et analyser les dispositifs dosimétriques afin de détecter au plus tôt une exposition anormale.

Un point sur les grands sujets pour 2020

La crise sanitaire de Covid-19 a soulevé de nouveaux enjeux

À la suite de la décision de confinement, l’ASN a décidé de suspendre ses inspections sur site. Elle a néanmoins maintenu la possibilité de réaliser de telles inspections en cas de nécessité (notamment en cas d’événement significatif). L’ASN a également adapté ses modalités de contrôles. Ainsi, des contrôles à distance (contrôles documentaires et échanges avec les responsables des activités nucléaires) ont été engagés dans le domaine médical et industriel (au 01/06/2020 la division de Nantes a engagé 5 contrôles à distance).

En revanche, l’ASN a continué à instruire les dossiers reçus et a traité de manière prioritaire les demandes d’autorisation d’utilisation de matériels ou de locaux nécessaires à la gestion de l’épidémie (utilisation à des fins diagnostiques des scanners de médecine nucléaire par exemple).

L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), autorité administrative indépendante, assure, au nom de l’Etat, le contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection pour protéger les personnes et l’environnement. Elle informe le public et contribue à des choix de sociétés éclairés. Le rapport de l’ASN sur l’état de sûreté nucléaire et de radioprotection en France en 2019 est téléchargeable en ligne

Lire la partie consacrée à la région Pays de la Loire dans le rapport de l'ASN sur l'état de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France en 2019

     

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Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021