L'ASN et la Société Française de Médecine Nucléaire et d’imagerie moléculaire (SFMN) lancent une coopération dans le domaine de la médecine nucléaire
Communiqué de presse
Jean-Christophe Niel, Directeur Général de l'Autorité de sûreté nucléaire l'ASN[2] et le Professeur Olivier Mundler, Président de la Société Française de Médecine Nucléaire et d’imagerie moléculaire (SFMN)[3] ont signé le 14 octobre 2010 un accord-cadre de collaboration dans le domaine de la radioprotection en médecine nucléaire[1].
Cet accord vise à faciliter l’exercice des missions respectives de l’ASN et de la SFMN et à réaliser des actions communes ou complémentaires dans le domaine de la médecine nucléaire.
L’accord-cadre définit les principes et les modalités de cette collaboration sur les points suivants :
- la réglementation relative à la radioprotection des patients et des travailleurs et les outils qui facilitent sa mise en œuvre ;
- la formation ;
- l’information ;
- l’élaboration des bonnes pratiques pour améliorer la radioprotection y compris dans le domaine de l’assurance qualité ;
- l’évaluation des pratiques professionnelles.
Pour en savoir plus : |
[1] La médecine nucléaire regroupe toutes les utilisations de radionucléides en sources non scellées à des fins de diagnostic ou de thérapie. Les utilisations diagnostiques se décomposent en techniques in vivo, fondées sur l’administration de radionucléides au patient, et en applications exclusivement in vitro.
[2]L'ASN est une autorité administrative indépendante créée par la loi n° 2006-686 du13 juin 2006 relative à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire (loi TSN). Elle a notamment pour mission d'élaborer et de contrôler l'application de la réglementation de la radioprotection et de participer à l'information du public.
[3]Fondée en 1972, la Société Française de Médecine Nucléaire et d’imagerie moléculaire (SFMN) est une société savante regroupant des spécialistes francophones dans le but de promouvoir la médecine nucléaire. Elle a notamment pour missions :
- de promouvoir la médecine nucléaire, l’imagerie moléculaire et les techniques associées ;
- d’organiser la formation continue et l'évaluation des pratiques professionnelles ;
- de présenter les positions communes à la profession lors des négociations avec les autorités sanitaires ou les représentants institutionnels ;
- d’être présente sur les grands problèmes qui mobilisent les médecins nucléaires : démographie médicale, équipements lourds, médicaments radiopharmaceutiques, permanence des soins, dossier médical personnel, radiologie interventionnelle, évaluation des pratiques professionnelles, classification des actes médicaux, radioprotection, …
Date de la dernière mise à jour : 18/09/2017