CODIRPA - Conséquences sanitaires d'un accident nucléaire

Conséquences sanitaires d’un accident nucléaire 70 Questions-réponses pour les professionnels de santé 3 LA VIE EN SOCIÉTÉ 1 GÉNÉRALITÉS 2 LE DOMAINE DE LA SANTÉ 6 LA PHASE D’URGENCE 4 LES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES 5 L’ENVIRONNEMENT SOMMAIRE GLOSSAIRE 5- L’ENVIRONNEMENT üͫùþ÷õăĄùÿþ ôõ ĀĂÿôąùĄă ñüùýõþĄñùĂõă óÿþĄñýùþİă ċ üñ ҉þ ôõă ĂõúõĄă õĄ ôąĂñþĄ üñ Āøñăõ ĀÿăĄ͠ñóóùôõþĄõüüõ͛ les voies d’atteinte potentielles sont essentiellement l’ingestion de produits alimentaires contaminés et l’irradiation externe par les radionucléides déposés sur le sol. Les actions de protection prévues par les pouvoirs publics (évacuation, mise à l’abri, interdiction de consommation d’aliments, etc.) pendant la phase ôõ ĂõúõĄă ÿþĄ ĀÿąĂ ÿòúõóĄùö ôõ ĂİôąùĂõ üͫõĈĀÿăùĄùÿþ͞ 174 Comment la contamination radioactive évolue dans l’environnement ? Y a-t-il des lieux de concentration ? À üñ ăąùĄõ ôͫąþ ĂõúõĄ ñĄýÿăĀøİĂùāąõ ñóóùôõþĄõü͛ üõă radionucléides déposés au sol peuvent se concenĄĂõĂ͛ ĀñĂ ĂąùăăõüüõýõþĄ ôõ üͫõñą ôõ Āüąùõ Θ͸ õ҆õĄ impluvium ͹Ι͛ ăąĂ ôõ ĀõĄùĄõă ăąĂöñóõă͛ ĄñþĄ õþ ýùüùõą þñĄąĂõü qu’en milieu urbain. En milieu boisé, le ruissellement sur les branches et üõ üÿþ÷ ôõă ĄĂÿþóă ôͫñĂòĂõă ĀõąĄ ùþôąùĂõ ôõă ͸ Ąñóøõă ͹ de contamination de faible dimension (de l’ordre de όϋϋ óý2Ι͞ õă Ąñóøõă ĀõąĆõþĄ ùþҏąõþóõĂ͛ ôõ ýñþùįĂõ ýÿôİĂİõ͛ üõ ôİòùĄ ôõ ôÿăõ üÿóñü õĄ õþ÷õþôĂõĂ ĄĂįă localement des concentrations plus élevées dans des champignons ou des baies. þ õ҆õĄ impluvium peut également induire des concentrations plus importantes dans les sols situés en contre-bas de plateformes rocheuses inclinées ΘóÿüüąĆùÿþþõýõþĄΙ͞ ͫùýĀÿĂĄñþóõ ôą Āøİþÿýįþõ ôİĀõþô ôõ üñ óÿþ҉÷ąĂñĄùÿþ ôõă üùõąĈ͛ þÿĄñýýõþĄ ôõ üñ ăąĂöñóõ ôõ óÿüüõóĄõ ôõă ôİĀŵĄă ĂñôùÿñóĄùöă ĀüąĆùõąĈ͞ þõ ñą÷ýõþĄñĄùÿþ ĄĂįă üÿóñüõ ôą ôİòùĄ ôõ ôÿăõ pourrait être observée sur ces points. þ ýùüùõą þñĄąĂõü͛ ôõă Āøİþÿýįþõă ôõ Ăõ͠óÿþóõþĄĂñĄùÿþ ĄĂįă øİĄİĂÿ÷įþõă ÿþĄ İĄİ ÿòăõĂĆİă õþ ñüĄùĄąôõ͛ notamment dans les Alpes françaises, à la suite des ôİĀŵĄă ĂñôùÿñóĄùöă þõù÷õąĈ ñĀĂįă üͫñóóùôõþĄ ôõ óøõĂþÿòĉü͞ õă ôİĀŵĄă þõù÷õąĈ üõă Āüąă İĀñùă õĄ ôõþăõă se sont transformés en plaques de glace. Au printemps, les eaux de fonte de ces plaques de glace ont concentré les radionucléides sur de petites surfaces ôõ ăÿü Θ͸ ĀÿùþĄă óøñąôă ͹ ôõ āąõüāąõă óõþĄñùþõă ôõ óõþĄùýįĄĂõă óñĂĂİă ċ āąõüāąõă ýįĄĂõă óñĂĂİăΙ͞ þ҉þ͛ üõă Āøİþÿýįþõă ôõ ĂąùăăõüüõýõþĄ üÿĂă ôõ ôİĀŵĄă ĀüąĆùõąĈ ĀõąĆõþĄ óÿþăĄùĄąõĂ ñąăăù ôõă ͸ ĀÿùþĄă óøñąôă ͹ ċ üͫÿĂù÷ùþõ ôõ ôİòùĄă ôõ ôÿăõ Āüąă ùýĀÿĂĄñþĄă ċ ĀĂÿĈùýùĄİ ôõă øñòùĄñĄùÿþă ͝ İóÿąüõýõþĄă ôõ ÷ÿąĄĄùįĂõă͛ Āùõôă ôõ ĄÿùĄąĂõă͛ õĄó͞ ĀĂįă üͫñóóùôõþĄ ôõ ąûąăøùýñ͛ üͫùôõþĄù҉óñĄùÿþ õĄ üõ ĄĂñùĄõýõþĄ ΘĂõĄĂñùĄ õĄ ýùăõ õþ ôİóøõĄă ôõă ýñĄùįĂõă óÿþĄñýùþİõăΙ ôõ óõă points chauds ont été une préoccupation importante lors des opérations de décontamination. POUR EN SAVOIR PLUS þõ öÿùă üõă ôİĀŵĄă ĂñôùÿñóĄùöă öÿĂýİă͛ üõă ăÿüă õþ milieux naturels et agricoles constituent un lieu de ҉ĈñĄùÿþ õĄ ôõ ăĄÿóûñ÷õ ĀÿąĂ üñ ĀüąĀñĂĄ ôõă Ăñôùÿþącléides déposés, susceptible d’augmenter la contamiþñĄùÿþ ôõă ñąĄĂõă óÿýĀÿăñþĄõă ôõ üͫõþĆùĂÿþþõýõþĄ ͝ les eaux de surface par drainage lors des pluies, les végétaux par absorption racinaire et l’air par remise en suspension. Avec le temps, la mobilité des radionucléides diminue progressivement et n’est associée qu’à des déplaóõýõþĄă ôõ ýñăăõ ͝ óÿüüąĆùÿþþõýõþĄ͛ İĂÿăùÿþ ôõă sols, drainage. Ces déplacements peuvent amener à une redistribution des radionucléides et une augmentation de l’activité en surface, mais il n’a pas été observé d’augmentations importantes d’activité en ĀĂÿöÿþôõąĂ āąù ĀąùăăõþĄ ıĄĂõ āąñüù҉İõă ôõ Āøİþÿýįþõă ôõ óÿþóõþĄĂñĄùÿþ͞ Il faut cependant noter qu’en milieu forestier, le óİăùąý ҉Ĉİ ċ üñ ýñĄùįĂõ ÿĂ÷ñþùāąõ͛ þÿĄñýýõþĄ ôñþă üñ üùĄùįĂõ͛ õ㥠üùòİĂİ üÿĂă ôõ ăñ ôİóÿýĀÿăùĄùÿþ et se trouve ainsi à nouveau biodisponible pour le ĆùĆñþĄ ΘñüÿĂă āąõ ôñþă üõă ăÿüă ñ÷Ăùóÿüõă͛ üñ ҉ĈñĄùÿþ du césium aux argiles devient progressivement irréversible aussi longtemps que les argiles restent en Āüñóõ͛ ôùýùþąñþĄ ñą ҉ü ôõă ñþþİõă ăñ òùÿôùăĀÿþùbilité et donc son transfert aux plantes cultivées). C’est ce cycle en milieu forestier qui est principalement à l’origine de la persistance de niveaux élevés de contamination dans les champignons, baies õĄ ÷ùòùõĂă͛ Ąõüă āąͫÿòăõĂĆİă ñĀĂįă üõă ñóóùôõþĄă ôõ óøõĂþÿòĉü õĄ ôõ ąûąăøùýñ͞ ñĂ ñùüüõąĂă͛ ùü öñąĄ ăù÷þñüõĂ āąõ óõĂĄñùþõă õăĀįóõă de champignons, qui vivent en association (symbiose) avec un arbre, peuvent engendrer un processus assimilable à une accumulation. Toutefois, d’autres facteurs peuvent expliquer la persistance de fortes concentrations de césium dans certains champi- ÷þÿþă ͝ ùþĄõþăùĄİ ôõă ôİĀŵĄă ùþùĄùñąĈ͛ ĀĂÿöÿþôõąĂ du mycélium, teneur des sols en potassium, pH, etc. En milieu urbain, une fois la fraction labile enlevée ĀñĂ üõă ĀĂõýùįĂõă Āüąùõă ÿą ĀñĂ üõă ÿĀİĂñĄùÿþă ôõ nettoyage, le césium, adsorbé à la surface des matériaux n’est quasiment plus mobilisable et ne s’élimine quasiment plus que par décroissance radioactive ou usure des matériaux de construction.

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