CODIRPA - Conséquences sanitaires d'un accident nucléaire

Conséquences sanitaires d’un accident nucléaire 6 Questions-réponses pour les professionnels de santé 3 LA VIE EN SOCIÉTÉ 1 GÉNÉRALITÉS 2 LE DOMAINE DE LA SANTÉ 6 LA PHASE D’URGENCE 4 LES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES 5 L’ENVIRONNEMENT SOMMAIRE GLOSSAIRE 1- GÉNÉRALITÉS fortement contaminées, soit en s’en éloignant, soit õþ ąĄùüùăñþĄ ąþ İóĂñþ ôõ ĀĂÿĄõóĄùÿþ͞ ͫõ㥠üñ Ăį÷üõ ôą temps/distance/écran. On parle de contamination externe lorsque la radioactivité s’est déposée sur la personne (peau ou vêtements). Il est possible d’éliminer cette contamination externe en enlevant les vêtements contaminés et en se lavant (lavage de mains, douche, etc.). Les vêtements contaminés peuvent aussi être décontaminés par lavage. La contamination cutanée þõ ĀõąĄ ùþôąùĂõ ôõă õ҆õĄă þÿóùöă āąõ ăͫùü ăͫñ÷ùĄ ôõ radionucléides émetteurs de rayonnements bêta ĄĂįă İþõĂ÷İĄùāąõă Θóñă ôą ăĄĂÿþĄùąý͠ϔϋ ĀñĂ õĈõýĀüõΙ͛ beaucoup plus rarement avec des émetteurs de rayonnements alpha ou gamma. On parle de contamination interne lorsque la radioactivité a été incorporée dans l’organisme, que ce soit par inhalation, par ingestion ou par passage transcutané. Tous les types de rayonnements ionisants sont concernés. Le rayonnement alpha est ĀñĂĄùóąüùįĂõýõþĄ þÿóùö üÿĂăāąõ üõă Ăñôùÿþąóüİùôõă qui en émettent sont incorporés dans l’organisme (cas du plutonium et de l’uranium par exemple). Les rayonnements bêta et gamma, émis depuis l’intérieur de l’organisme, peuvent également induire des õ҆õĄă þÿóùöă͞ õă Ăñôùÿþąóüİùôõă ùþóÿĂĀÿĂİă ôñþă üͫÿĂ÷ñþùăýõ ăÿþĄ İüùýùþİă ĀñĂ ôõąĈ ýİóñþùăýõă ͝ üñ décroissance radioactive d’une part et l’élimination par les processus biologiques naturels d’autre ĀñĂĄ͞ ñ ĀİĂùÿôõ õ҆õóĄùĆõ õ㥠üõ ĄõýĀă þİóõăăñùĂõ pour que la quantité de radionucléides présents dans l’organisme diminue de moitié, en tenant compte de ces deux mécanismes. Par exemple, le ĄĂùĄùąý ñ ąþõ ĀİĂùÿôõ ĂñôùÿñóĄùĆõ ôõ όύ͛ώ ñþă õĄ ąþõ ĀİĂùÿôõ õ҆õóĄùĆõ ôͫąþõ ôùĊñùþõ ôõ úÿąĂă ăÿąă öÿĂýõ ôͫõñą ĄĂùĄùİõ õĄ ôõ ăùĈ ýÿùă õþĆùĂÿþ ăÿąă öÿĂýõ ôõ thymidine tritiée. Les grandeurs d’activité et de dose (dose absorbée, dose équivalente et dose õҊóñóõΙ Dans le domaine de la radioprotection, quatre ÷ĂñþôõąĂă ăÿþĄ ąĄùüùăİõă ͝ la radioactivité correspond au nombre de désintégrations par unité de temps. L’unité est le becquerel (symbole Bq), du nom d’Henri Becquerel ôİóÿąĆĂõąĂ ôõ üñ ĂñôùÿñóĄùĆùĄİ þñĄąĂõüüõ͞ ό ā correspond à une désintégration par seconde. À ĄùĄĂõ ôͫõĈõýĀüõ͛ üõ óÿĂĀă ôͫąþ øÿýýõ ôõ ϒϋ û÷ óÿþĄùõþĄ ĀĂįă ôõ όϋ ϋϋϋ ā ͜ ĀÿąĂ üõă ăÿąĂóõă radioactives, on parle souvent en megabecquerel Θ ā ͝ ýùüüùÿþ ôõ òõóāąõĂõüăΙ͛ õþ ÷ù÷ñòõóāąõĂõü Θ ā ͝ ýùüüùñĂô ôõ òõóāąõĂõüăΙ õĄ ýıýõ ĀñĂöÿùă õþ ĄõĂñòõóāąõĂõü Θ ā ͝ ýùüüõ ýùüüùñĂôă ôõ òõóāąõĂõüăΙ͞ õ ā õ㥠üͫąþùĄİ ÿҊóùõüüõ ôñþă üõ ăĉăĄįýõ ùþĄõĂþñĄùÿþñü ôͫąþùĄİă ͜ óõĀõþôñþĄ͛ ÿþ ĄĂÿąĆõ õþóÿĂõ ąþõ ñþóùõþþõ ąþùĄİ͛ üõ óąĂùõ Θăĉýòÿüõ ͝ Ci, nommé ainsi en l’honneur de P. et M. Curie). ό ù я ώϒ ýùüüùñĂôă ā Θώϒ āΙ ͜ ü ñ ôÿăõ ñòăÿĂòİõ Θăĉýòÿüõ Ι õ㥠üñ āąñþĄùĄİ d’énergie déposée par unité de masse dans üñ ýñĄùįĂõ ĀñĂ ùþĄõĂñóĄùÿþ ôõă ĂñĉÿþþõýõþĄă ùÿþùăñþĄă͞ þ õ҆õĄ͛ üõă ĂñĉÿþþõýõþĄă ùÿþùăñþĄă óįôõþĄ Āõą ċ Āõą üõąĂ İþõĂ÷ùõ õþ ĄĂñĆõĂăñþĄ üõă tissus biologiques. La dose s’exprime en gray (symbole Gy), nommé en hommage à Louis Ăñĉ͛ Āøĉăùóùõþ òĂùĄñþþùāąõ͞ ñþă üõ ăĉăĄįýõ ùþĄõĂþñĄùÿþñü ôͫąþùĄİ͛ ό ĉ я ό úÿąüõΆûùüÿ÷Ăñýýõ͞ La nocivité des rayonnements ionisants dépend de leur nature et de la sensibilité de l’organe touché. La dose absorbée ne renseigne pas sur le risque sanitaire. Il a donc fallu introduire d’autres ÷ĂñþôõąĂă ͜ la dose équivalente (symbole H) permet une évaluation des dommages biologiques en fonction de la nature des rayonnements ionisants. Elle s’exprime en sievert (symbole Sv) en hommage à Rolf Sievert, physicien suédois. Chaque type de rayonnement ionisant (alpha, bêta, gamma ou encore neutrons) se voit attribuer un facteur de pondération, appelé wR͛ āąù ĂõҏįĄõ üñ ôñþ÷õĂÿăùĄİ du rayonnement en question par rapport à celle des photons. Par exemple, la valeur du facteur de pondération est égale à 1 pour les rayonnements gamma et bêta, et égale à 20 pour les rayonnements ñüĀøñ āąù ăÿþĄ ύϋ öÿùă Āüąă þÿóùöă āąõ üõă ĀøÿĄÿþă͞ ÿþó͛ ąþõ ôÿăõ ñòăÿĂòİõ ôõ ό ý ĉ ôąõ ñą rayonnement gamma du césium-137 correspond ċ ąþõ ôÿăõ İāąùĆñüõþĄõ ôõ ό ý Ć͛ ñüÿĂă āąͫąþõ ôÿăõ ñòăÿĂòİõ ôõ ό ý ĉ ôąõ ċ ąþ ĂñĉÿþþõýõþĄ ñüĀøñ óÿĂĂõăĀÿþô ċ ąþõ ôÿăõ İāąùĆñüõþĄõ ôõ ύϋ ý Ć͞ þ radioprotection, la dose équivalente s’applique aux organes pris individuellement. On parle, par exemple, de dose équivalente à la thyroïde ou aux Āÿąýÿþă ͜ ü ñ ôÿăõ õҊóñóõ Θăĉýòÿüõ ͝ Ι ĀõĂýõĄ ôõ ĄõþùĂ óÿýĀĄõ ôõ üñ ôù҆İĂõþóõ ôõ ăõþăùòùüùĄİ ôõă ÿĂ÷ñþõă ñąĈ ĂñĉÿþþõýõþĄă ùÿþùăñþĄă͞ ñ ôÿăõ õҊóñóõ est la somme des doses équivalentes reçues par chacun des organes, pondérée par un facteur, appelé facteur de pondération tissulaire. Ce facteur de pondération tissulaire, appelé wT͛ ĂõҏįĄõ üõ Ăùăāąõ ôͫõ҆õĄă ăĄÿóøñăĄùāąõă͛ õþ ĀñĂĄùóąüùõĂ ôõ óñþóõĂă ͜ õþ õ҆õĄ͛ üõ Ăùăāąõ ôõ ăąĂĆõþąõ ôͫõ҆õĄă stochastiques est plus élevé pour certains organes

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