CODIRPA - Conséquences sanitaires d'un accident nucléaire

Conséquences sanitaires d’un accident nucléaire 48 Questions-réponses pour les professionnels de santé 3 LA VIE EN SOCIÉTÉ 1 GÉNÉRALITÉS 2 LE DOMAINE DE LA SANTÉ 6 LA PHASE D’URGENCE 4 LES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES 5 L’ENVIRONNEMENT SOMMAIRE GLOSSAIRE 3- LA VIE EN SOCIÉTÉ ñ ýõăąĂõ ĀõąĄ ıĄĂõ õ҆õóĄąİõ ĀñĂ üõă ĂİăùôõþĄă õąĈ͠ mêmes, à condition de disposer de l’appareillage nécessaire et de suivre un protocole précis. Sinon, il sera possible de s’adresser aux centres d’accueil et d’information (CAI). Certains radionucléides (cas du strontium par õĈõýĀüõΙ ăÿþĄ ôùҊóùüõă ċ ýõăąĂõĂ õĄ üõąĂ ýõăąĂõ ôÿùĄ ıĄĂõ õ҆õóĄąİõ ĀñĂ ôõă ăĀİóùñüùăĄõă͞ Il est à noter que la consommation occasionnelle ou en petites quantités de produits contaminés à des valeurs supérieures aux NMA ne présente pas de risque particulier pour la santé. POUR EN SAVOIR PLUS La gestion des denrées alimentaires en situation post-accidentelle Durant la phase d’urgence, les autorités pourront interdire la consommation de denrées fraîches issues des potagers, vergers et élevages privés et exposées ñąĈ ĂõúõĄă ôõ üͫùþăĄñüüñĄùÿþ þąóüİñùĂõ ñóóùôõþĄİõ͛ õĄ la commercialisation des denrées agricoles. Il sera þÿĄñýýõþĄ ùþĄõĂôùĄ Θôñþă ąþ ĀİĂùýįĄĂõ ôİ҉þùΙ ôõ consommer les produits des potagers et vergers privés, les produits issus de la chasse, de la pêche Θĉ óÿýĀĂùă ôõ üñ Āıóøõ ċ Āùõô õþ òÿĂô ôõ ýõĂΙ õĄ ôõ la cueillette (champignons, baies sauvages). Durant la phase post-accidentelle, les autorités ýõĄĄĂÿþĄ õþ Āüñóõ͛ ôñþă üõă ĄõĂĂùĄÿùĂõă ñ҆õóĄİă͛ ôõă óÿþĄĂŵüõă Ăñôùÿüÿ÷ùāąõă ĀñĂ ҉üùįĂõ ôõă ĀĂÿôąùĄă ñüùmentaires qui devront notamment respecter des normes européennes de commercialisation (voir Ąñòüõñą ύΙ. Pour les denrées autoproduites ou issues ôõ üñ óąõùüüõĄĄõ ΘĀĂÿôąóĄùÿþă ĀÿĄñ÷įĂõă ĀĂùĆİõă͛ ñþùmaux de basse-cour et produits dérivés comme les œufs ou le miel), les autorités pourront émettre des recommandations, éventuellement accompagnées de ĆñüõąĂă ĂõĀįĂõă͞ ͫąþõ öñĩÿþ ÷İþİĂñüõ͛ ĀÿąĂ ĄÿąĄõă üõă ôõþĂİõă þõ ĀĂÿĆõþñþĄ Āñă ôͫąþõ ҉üùįĂõ óÿýýõĂciale, il est recommandé de les mesurer (ou de les faire mesurer) avant de les consommer. En outre, il õ㥠ñąăăù Ăõóÿýýñþôİ ôõ ôùĆõĂăù҉õĂ ăõă ñüùýõþĄă õĄ leur provenance. Ϗϐ į÷üõýõþĄ ąĂñĄÿý ύϋόϑΆϐύ ôą óÿþăõùü ôą όϐ úñþĆùõĂ ύϋόϑ ҉ĈñþĄ üõă þùĆõñąĈ ýñĈùýñąĈ ñôýùăăùòüõă ôõ óÿþĄñýùþñĄùÿþ ĂñôùÿñóĄùĆõ ĀÿąĂ üõă ôõþĂİõă ñüùýõþĄñùĂõă õĄ üõă ñüùýõþĄă ĀÿąĂ ñþùýñąĈ ñĀĂįă ąþ ñóóùôõþĄ þąóüİñùĂõ ÿą ôñþă ĄÿąĄõ ñąĄĂõ ăùĄąñĄùÿþ ôͫąĂ÷õþóõ Ăñôùÿüÿ÷ùāąõ͞ Catégories de denrées alimentaires Radionucléides Aliments pour nourrissons Produits laitiers Autres denrées alimentaires (à l’exception des denrées de moindre importance) Aliments liquides Denrées de moindre importance* Isotopes du strontium (90Sr) 75 125 750 125 7 500 Isotopes de l’iode (131I) 150 500 2 000 500 20 000 Isotopes du plutonium et transplutoniens (239Pu et 241Am) 1 20 80 20 800 Autres radionucléides à période radioactive > 10 jours (134Cs et 137Cs) 400 1 000 1 250 1 000 12 500 Tableau 2. Niveaux maximaux admissibles (NMA) de contamination radioactive des denrées alimentaires commercialisées, en Bq/kg de produit frais ou en Bq/L. Extrait du règlement Euratom 2016/52 du 15 janvier 201645. *Les denrées de moindre importance sont les denrées consommées en très faible quantité : épices, câpres, truffes, vanille par exemple.

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