CODIRPA - Conséquences sanitaires d'un accident nucléaire

Conséquences sanitaires d’un accident nucléaire 10 Questions-réponses pour les professionnels de santé 3 LA VIE EN SOCIÉTÉ 1 GÉNÉRALITÉS 2 LE DOMAINE DE LA SANTÉ 6 LA PHASE D’URGENCE 4 LES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES 5 L’ENVIRONNEMENT SOMMAIRE GLOSSAIRE 2- LE DOMAINE DE LA SANTÉ de l’existence d’un seuil supérieur à 100 mSv pour óõĄ õ҆õĄ õĄ ĀñĂ óÿþăİāąõþĄ ôõ üͫñòăõþóõ ôõ Ăùăāąõă aux faibles doses. Des maladies non cancéreuses (cataractes, maladies cardiovasculaires) peuvent par ailleurs apparaître chez des personnes exposées aux rayonnements ionisants, cela étant démontré pour des doses supéĂùõąĂõă ċ õþĆùĂÿþ ϐϋϋ ý Ć ΘĆÿùĂ İ÷ñüõýõþĄ āąõăĄùÿþ ϓΙ2. Les personnes résidant dans des territoires contaýùþİă͛ óÿýýõ ñĀĂįă üõă ñóóùôõþĄă ôõ óøõĂþÿòĉü õĄ ôõ ąûąăøùýñ͛ ăÿþĄ õĈĀÿăİõă ċ ôõă ôÿăõă Āüąă öñùòüõă que celles mentionnées ci-dessus, en général inféĂùõąĂõă ċ ύϋ ý Ć üñ ĀĂõýùįĂõ ñþþİõ͛ ñĆõó ôõ öñùòüõă débits de doses et potentiellement sur de longues périodes. Le risque pour ces personnes de développer un cancer lié à leur exposition aux rayonnements ùÿþùăñþĄă þͫñ Āñă İĄİ ôİýÿþĄĂİ úąăāąͫċ ĀĂİăõþĄ͛ õþ dehors du cancer de la thyroïde chez les enfants et adolescents lié à l’exposition en phase d’urgence et en l’absence de prophylaxie. Cependant, ce risque ne peut pas être totalement exclu. À óõ úÿąĂ͛ ùü þͫĉ ñ Āñă ôͫùþöÿĂýñĄùÿþ ôùăĀÿþùòüõ permettant de dire qu’une exposition interne ou externe aux radiations à faibles doses aggrave certaines maladies préexistantes (asthme, allergies, maladies auto-immunes). 5 Quels sont les symptômes précoces d’un problème de santé à la suite d’une contamination ? õă þùĆõñąĈ ôõ óÿþĄñýùþñĄùÿþ ùþĄõĂþõ ăąҊăñýýõþĄ İüõĆİă ĀÿąĂ ùþôąùĂõ ôõă õ҆õĄă ăñþùĄñùĂõă ĀĂİóÿóõă þõ ăÿþĄ ĂõþóÿþĄĂİă āąõ ôõ ýñþùįĂõ õĈóõĀĄùÿþþõüüõ͞ õă õ҆õĄă ĀĂİóÿóõă ăąĂ üñ ăñþĄİ͛ ñþñüÿ÷ąõă ċ óõąĈ ùþôąùĄă par des radiations externes à fortes doses, ont été observés seulement dans quelques cas de contamination aiguë en milieu professionnel pour lesquels des doses ont été estimées à plusieurs sieverts. Dans une situation post-accidentelle, les doses d’exposition sont beaucoup plus faibles et délivrées avec un faible débit de dose, potentiellement ăąĂ ôõ üÿþ÷ąõă ĀİĂùÿôõă ͜ õüüõă þõ ĀõąĆõþĄ ôÿþó Āñă õþĄĂñőþõĂ ôͫõ҆õĄă ĀĂİóÿóõă ăąĂ üñ ăñþĄİ͞ þ ĂõĆñþóøõ͛ ôõă õ҆õĄă ăñþùĄñùĂõă üùİă ċ üͫñþĈùİĄİ õĄ ñąĈ óøñþ÷õments de mode de vie peuvent survenir comme cela ñ İĄİ ÿòăõĂĆİ ñĀĂįă üõă ñóóùôõþĄă ôõ óøõĂþÿòĉü õĄ ôõ ąûąăøùýñ ͝ ĄĂÿąòüõă ôą ăÿýýõùü͛ ôİĀĂõăăùÿþ͛ ñą÷ýõþĄñĄùÿþ ôõă ñüüõĂ÷ùõă͛ ôõă óñă ôõ ôùñòįĄõ õĄ ôõ maladies cardiovasculaires. Certains de ces sympĄŵýõă ăÿþĄ ăąăóõĀĄùòüõă ôͫñĀĀñĂñőĄĂõ ôõ öñĩÿþ ĀĂİóÿóõ ñĀĂįă üͫõĈĀÿăùĄùÿþ͛ ýñùă ăñþă üùõþ ôùĂõóĄ ñĆõó celle-ci. 6 Y a-t-il des maladies spécifiques liées à l’âge du patient, causées par la radioactivité ? Il est reconnu que l’enfant est plus radiosensible que l’adulte. À dose identique reçue, le risque de cancer est multiplié par cinq à dix lorsque l’irradiation se produit dans la petite enfance ou durant la vie fœtale. De plus, pour une même activité incorporée totale, la dose reçue par un enfant est plus élevée āąõ óõüüõ Ăõĩąõ ĀñĂ üͫñôąüĄõ ͜ ĀñĂ õĈõýĀüõ͛ üñ ôÿăõ est 1,6 fois plus élevée pour le nourrisson que pour üͫñôąüĄõ ċ üñ ăąùĄõ ôͫąþõ ùþ÷õăĄùÿþ ôõ óİăùąý͠όώϒ ͜ õüüõ õ㥠ϓ͛ύ öÿùă Āüąă İüõĆİõ ċ üñ ăąùĄõ ôõ üͫùþóÿĂĀÿĂñĄùÿþ ôͫùÿôõ͠όώό͞ õă ôù҆İĂõþóõă ôõ ĂñôùÿăõþăùòùüùĄİ õĄ de dose expliquent l’augmentation du taux d’incidence du cancer de la thyroïde observée seulement chez les personnes exposées pendant l’enfance et l’adolescence, à la suite de l’accident de Tchernobyl. S’agissant des maladies non cancéreuses, il n’y a pas de données épidémiologiques permettant de quanĄù҉õĂ üͫõ҆õĄ ôõ üͫč÷õ͞ ù ąþ õ҆õĄ õĈùăĄõ͛ üõ Ăùăāąõ õ㥠faible pour la population en phase post-accidentelle. 7 Existe-t-il des interactions entre une contamination et certains médicaments ? Dans l’état actuel des connaissances chez l’homme, il n’existe pas d’interaction directe entre une contamination interne par des radionucléides et la prise de médicaments. Par conséquent, il n’y a pas lieu d’envisager un changement de traitement, sauf en óñă ôͫñĀĀñĂùĄùÿþ ôͫõ҆õĄă ùþôùĂõóĄă üùİă ċ üͫñóóùôõþĄ͞ þ õ҆õĄ͛ ôõă ĀõĂĄąĂòñĄùÿþă ôñþă üõă øñòùĄąôõă ôõ Ćùõ à la suite d’un accident nucléaire peuvent conduire ċ üͫñĀĀñĂùĄùÿþ ÿą ċ üͫñ÷÷ĂñĆñĄùÿþ ôõ ăĉýĀĄŵýõă þÿþ ăĀİóù҉āąõă ͝ ĀõĂĄõ ôõ ăÿýýõùü͛ ñþĈùİĄİ õĄ ăĄĂõăă͛ ÿòİăùĄİ͛ ñĀĀñĂùĄùÿþ ÿą ñ÷÷ĂñĆñĄùÿþ ôõ óñă ôõ ôùñòįĄõ ÿą de maladies cardiovasculaires. ύ ăĄñĄõýõþĄ ÿþ Ąùăăąõ ĂõñóĄùÿþă ñþô õñĂüĉ ñþô üñĄõ õ҆õóĄă ÿö ĂñôùñĄùÿþ ùþ þÿĂýñü Ąùăăąõă ñþô ÿĂ÷ñþă Ό øĂõăøÿüô ôÿăõă öÿĂ Ąùăăąõ ĂõñóĄùÿþă ùþ ñ ĂñôùñĄùÿþ ĀĂÿĄõóĄùÿþ óÿþĄõĈĄ͞ ĀąòüùóñĄùÿþ όόϓ͞ þþ͞ ϏόΘόΆύΙ͞

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