socle de compétence en la matière, la priorité qu’elle donne à la protection des personnes ainsi que pour son rôle dans la prise de décision en matière nucléaire. Sur la connaissance par les Français des acteurs du contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection, les résultats de l’étude montrent tout à la fois une stabilité pour la plupart des acteurs et une progression de la notoriété de l’ASN auprès du grand public. En cas d’accident dans une centrale, le consensus autour de l’attitude que l’on attend des pouvoirs publics demeure : souhait de prendre des précautions maximales et d’avoir l’appui d’experts, mais aussi une demande d’information, d’échange et de transparence totale. Sur les comportements à adopter en cas d’alerte nucléaire, les résultats montrent que ceux‑ci sont aujourd’hui globalement bien connus des riverains proches des installations nucléaires (écouter la radio ; avaler un comprimé d’iode sur consigne du préfet ; se mettre à l’abri dans un bâtiment). En revanche, certains comportements comme le fait de ne pas aller chercher ses enfants à l’école ne le sont pas assez. Cela confirme que la culture de sécurité et de radioprotection en France doit être renforcée. Cela inclut bien évidemment des actions d’information puisque les résultats de l’étude montrent que, malgré les multiples efforts faits dans ce domaine par de nombreux acteurs, le sentiment d’être bien informé sur la sûreté nucléaire et les risques reste globalement faible. LA PERCEPTION PAR LES FRANÇAIS DU NUCLÉAIRE ET DE SON CONTRÔLE 5
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