Recommandations pour la gestion post-accidentelle

Recommandations pour la gestion post-accidentelle d’un accident nucléaire 95 social et économique suffisant. Les pouvoirs publics veillent au maintien et à l’entretien des infrastructures et des réseaux (eau, énergie, transports, etc.) ainsi que des services publics dans les territoires. G Engager les actions de réduction de la contamination et gérer les déchets Les moyens mis en œuvre pour la réduction de la contamination dès la sortie de la phase d’urgence sont augmentés durant la période de long terme pour poursuivre et accroître les opérations de nettoyage des milieux, en particulier des milieux bâtis. La nature des actions évolue avec le temps, du fait de la diminution progressive de l’efficacité de la réduction de la contamination. De plus, la caractérisation fine de la contamination des milieux permet de mieux cibler les lieux où la mise en œuvre d’actions de réduction de la contamination est la plus efficace pour réduire l’exposition des personnes, dans un souci d’optimisation. G.1. Engager la réduction de la contamination des milieux G.1.1. Définir et prioriser les actions d’amélioration de la qualité radiologique des milieux (stratégie de nettoyage) La succession des actions de nettoyage à mener ainsi que la mobilisation des différents acteurs pouvant y contribuer (en incluant les résidents) s’organisent autour d’une stratégie de nettoyage. Cette stratégie tient compte des enjeux d’exposition radiologique de la population mais aussi des déchets radioactifs engendrés par les opérations de nettoyage (typologie et volumes de déchets). Les travaux de nettoyage du milieu bâti sont engagés en priorité. De nouvelles actions peuvent également être engagées pour réduire l’exposition de la population : débroussaillage, décapage des jardins d’enfants et des lieux publics, élagage d’arbres, tonte d’herbe, etc. Le nettoyage peut être réalisé en priorité dans la zone d’interdiction de consommation des denrées fraîches locales, éventuellement au plus proche de la zone d’éloignement de long terme, où les gains des actions de nettoyage en matière d’exposition sont susceptibles d’être les plus importants. Au sein de la zone d’éloignement, le nettoyage n’est à envisager que pour certaines des voies d’accès empruntées par les intervenants et pour toute partie de la zone d’éloignement dont le statut peut évoluer vers celui de zone d’interdiction de consommation simple (sans éloignement). G.1.2. Mobiliser les acteurs compétents Les intervenants mobilisés au cours de la période de transition pour commencer les actions de nettoyage vont céder la place à des entreprises spécialisées (par exemple, professionnels de l’assainissement de zones contaminées), dont les personnels sont formés à la radioprotection et bénéficient d’un suivi particulier le cas échéant. Ensuite, des entreprises non spécialisées (par exemple les professionnels de la gestion des espaces verts), peuvent éventuellement intervenir après une formation des personnels concernés. Une attention particulière est portée à l’organisation des relais entre ces différentes équipes.

RkJQdWJsaXNoZXIy NjQ0NzU=