Les cahiers de l’ASN #03 - 10 ANS APRÈS FUKUSHIMA

Informer et conseiller les autorités Les informations majeures que rassemble l’ASN intéressent au premier chef l’État qui doit, le cas échéant, prendre des décisions rapides concernant le parc nucléaire national. Par ailleurs, s’agissant de la contamination des importations en provenance du Japon, l’ASN a émis des recommandations concernant les produits non-alimentaires. Les denrées alimentaires ont fait l’objet d’une réglementation européenne applicable de plein droit à la France. L’ASN a conseillé le Gouvernement et a tenu informé le Parlement et le HCTISN*. Lorsque survient une situation d’urgence radiologique, l’ASN assiste le Gouvernement pour toutes les questions de sa compétence. Elle adresse aux autorités compétentes ses recommandations sur les mesures à prendre sur le plan médical et sanitaire ou au titre de la sécurité civile. Elle informe le public de l’état de l’installation à l’origine de la situation d’urgence, lorsque celle-ci est soumise à son contrôle, et des éventuels rejets dans l’environnement et de leurs risques pour la santé des personnes et pour l’environnement. CE QUE DIT LA LOI Des moyens de communication diversifiés Parallèlement, pour remplir sa mission d’informer la population française, l’ASN a publié des communiqués de presse quotidiens et a tenu 17 conférences de presse pour répondre aux sollicitations des journalistes. Par ailleurs, elle a mis en ligne un site Internet consacré à l’accident et a fait un usage massif de la vidéo pour toucher le public. Autre vecteur d’information, un centre d’appel téléphonique a été proposé à la population pour répondre au mieux aux nombreuses interrogations nées de l’accident. 1 500 sollicitations médiatiques 36 communiqués de presse 17 points presse (entre le 12 mars et le 14 avril 2011) 700 000 connexions au site Internet de l’ASN En matière de communication aussi, il y a un avant et un après Fukushima Depuis 2011, l’ASN est devenue un acteur référent de l’information sur le nucléaire en France. La notoriété de l’ASN, la connaissance et la crédibilité de ses interventions ont connu une forte hausse à l’occasion de cette crise. 40 % des Français déclarent connaître l’ASN après la crise de Fukushima (contre 24% en 2010). Baromètre TNS SOFRES (aujourd’hui Kantar Public) 10 ans après Fukushima, quelles améliorations pour la sûreté des installations nucléaires en France? • 5

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