Consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans

Olivier Berty, secrétaire général du syndicat CGT, s’est exprimé ainsi : «… Les dangers de tels projets sont qu’ils remettent totalement en cause le service public de l’énergie et la pérennité des entreprises. Le projet Hercule prévoit de scinder EDF en trois entités : une entreprise publique (EDF bleu) pour les centrales nucléaires, une autre (vert) cotée en bourse pour la distribution d’électricité et les énergies renouvelables et une troisième (azur) qui coifferait les barrages hydroélectriques dont les concessions seraient remises en concurrence sous la pression de Bruxelles. Les usagers vont encore voir leur facture augmenter (déjà 50 % en dix ans), une dégradation des services, la disparition de la péréquation, les dépannages qui risquent d’être priorisés aux secteurs les plus rentables. Quant aux salariés, ce découpage de l’entreprise risque d’entraîner des dégradations des conditions de travail. Le nucléaire, c’est comme l’hôpital, il y aura une baisse de moyens, ce qui se ressentira aussi sur la sûreté des installations.

Pour les usagers comme pour les salariés, un seul mot d’ordre : « Non au projet Hercule ! ».

Il faut faire exactement l'inverse, c'est à dire laisser le renouvelable au peuple car le biogaz (notre merde), la biomasse (notre bois, notre herbe, nos feuilles, nos épluchures), le vent (notre vent qui souffle chez nous) et le soleil (notre soleil, qui brille chez nous) nous appartiennent de droit et donner le nucléaire (qui coûte un pognon de dingue et nous empoisonne pour des siècles et des siècles) au privé (aux riches). C'est le meilleur moyen d'en sortir rapidement pour éviter Fukushima en France qui ruinerait définitivement notre avenir (celui des riches comme celui des pauvres). Les ploutocrates (les riches) s'en mettront encore plein les poches sur notre dos grâce à l'évasion fiscale, l'absence de taxes sur les dividendes, sur les transactions financières, sur la pollution et le réchauffement climatique. Il ne faut pas s'inquiéter pour eux. Une petite contribution des riches aux réparations des dégâts anthropiques serait tout de même souhaitée et bienvenue car la solidarité est une valeur sûre avec la liberté et l'égalité et on y tient (liberté, égalité, fraternité), comme à notre Pays.

Réfléchissez bien, Claude; les énergies "douces et naturelles" ne sont ni douces ni naturelles. Au bout de 20 ans les 450 éoliennes remplaçant (théoriquement) UNE centrale 900 MW auront coûté (sauf ennuis) 1667700000,00 €, seront vendues pour pas cher à un pays émergent ou démantelées et recyclée, pour partie, en 1350 pales d'hélices en résine écologique à découper pour bancs de squares, parcs à vélos etc,,,
Je ne vous dis pas le paysage de rêve dans 40, 100, 200 ans (l'Emmanuel nous demande de penser jusqu'à 100000 ans en avant ...)

1. Confiance dans les acteurs
- En général, qualité du débat autour du nucléaire électrogène en France, animé par les trois acteurs principaux (ASN-IRSN, exploitant EDF, société civile et ONG)
- En particulier, qualité du présent dossier technique de l’ASN, s’inscrivant dans la logique d’amélioration continue du niveau de sûreté des installations.

A ce titre, la mise en place par EDF de la FARN (selon les leçons tirées de la catastrophe de Fukushima) mérite d’être soulignée et témoigne, parmi d’autres réalisations, de l’efficience du dialogue entre ASN et EDF.

2. Nécessité pour la France de maintenir (et amplifier !) une trajectoire décarbonante.
A cet égard, l’étude « 100% ENR en 2050 » émise par l’ADEME est intéressante, mais elle s’appuie sur un grand nombre d’hypothèses qui mériterait d’être sécurisées. La disponibilité en ressources dont les ENRI sont fortement consommateurs (y compris les moyens de stockage) est un défi. Leur industrie extractive génère une forte pollution locale qu’on a tendance à sous-estimer vu d’Europe.

La position tenue par l’Allemagne en la matière ne peut pas non plus faire référence, au vu des contradictions entre le discours et les faits :
- Démarrage en 2020 d’une tranche de la centrale à charbon de Datteln (1100 MWe)
- Poursuite des travaux du gazoduc Nord Stream 2 depuis la Russie
- A cet instant : 462 g-eqCO2 / kWh électrique produit (France : 86 g-eqCO2/kWh)

L’exemple de l’ile espagnole d’El Hierro est également intéressant, car il s’agissait de faire ici la démonstration de faisabilité, à petite échelle, d’un système 100% ENR conjuguant éolien et STEP.
A cet instant, le kWh électrique produit pèse 618 g-eqCO2 et est produit quasi-exclusivement par du fioul. L’objectif n’est pas tenu et le démonstrateur d’El Hierro ne peut en aucun cas servir de référence pour les projets à plus large échelle.

Des ONG ont récemment obtenu gain de cause contre l’état français dans l’« L’affaire du siècle », rappelant ainsi leur attachement à la décarbonation des activités humaines.
En l’état actuel des connaissances scientifiques et techniques, la transition des systèmes de production d’électricité vers 100% ENR-ENR-I (intermittentes) reste une hypothèse, dont la démonstration n’est pas acquise.

3. Importance d’un système électrique stable et fiable pour la société
Les systèmes électriques sont essentiels à notre quotidien, au maintien du niveau de développement social actuel, et au fonctionnement des services publics et des entreprises. J’invite, en mon âme et conscience, le lecteur de cette contribution (courageux !) à prendre au sérieux les limites physiques d’une trop forte pénétration d’ENR-I : les coupures d’électricité occasionnées en Californie l’été 2020 en sont une des preuves.

Je ne suis pas favorable à une telle perspective. Nous devons investir massivement dans les énergies douces et naturelles. Ce sont elles qui seront l'avenir de demain, mais aussi pour nous aujourd'hui. Nos activités professionnelles et sociétales mettent en péril cette même activité par le niveau de risques majeurs et de pollution général. En conséquence nos choix doivent être drastiques et rapides. Par ailleurs, aujourd'hui nous avons les pistes suffisantes pour commencer à fabriquer de l'énergie douce. Il s'agit avant tout de choix sociétaux et nous devons en avoir le courage. Le solaire, le vent et l'eau sont des sources suffisantes. Tout ceci va aussi de pair avec une consommation raisonnée des sources d'énergies électrique, bien sûr. Le progrès n'est pas une fuite en avant du "toujours plus technique" mais une gestion raisonnée de nos expériences, de notre présent et de nos projets

La prolongation de l'exploitation de nos tranches électronucléaires est vitale pour la sûreté d'alimentation de notre réseau par une énergie décarbonée.
Il faut rappeler que 2 conditions essentielles doivent être réunies pour que cela puisse être réalisé:
- tenue de la cuve du réacteur
-tenue de l'enceinte de confinement
Pour l'enceinte de confinement l'exploitant a démontré qu'il pouvait la réparer dans certaines conditions et pour certains défauts(voir défaut revêtement de Bugey 5 dont la réparation a été approuvée par l' A.S.N.)
Reste la cuve dont certains défauts risqueraient de la condamner car irréparable et irremplaçable.Pour cela une surveillance en exploitation et des contrôles périodiques tous soumis à l'approbation de l' A.S.N. sont opérés.
La visite décennale de la 40éme année d'exploitation si elle permet de ne déceler aucun défaut irréversible permettra de poursuivre l'exploitation jusqu'à 50 ans et je dirais que au delà le processus peut se poursuivre,c'est le cas aux Etats Unis où plusieurs tranches de même type sont déjà prolongées jusqu'à 60 ans et pour certaines il est envisagé 80 ans.
Il n'y a donc aucun problème pour poursuivre le grand carénage sous contrôle de l' A.S.N. des tranches 900 MW afin de prolonger au moins jusqu'à 50 ans des tranches 900 MW(les premières qui ont été construites )
Par ailleurs la prolongation présente un avantage économique car le coût du grand crénage(environ 500 M€ par tranche) permet en 10 ans d'avoir un amortissement de l'ordre du centime d'euro/KWH(hors frais financiers) ce qui est très avantageux pour la fourniture d'une électricité décarbonée aux usagers)

Et quid du plutonium dont on ne sait que faire ?
Quid des combustibles usés dont on ne sait que faire ?
Quid des piscines fragiles (il faudrait un milliard par piscine pour renforcer les murs) ?
Quid des vieilles cuves non remplaçables, fragilisées et très vulnérables aux ondes de choc et aux stress mécaniques et thermiques ?
Quid des inondations, des sécheresses, des ruptures de barrages, des crash d'avion et des attaques terroristes ?
Remplacer le tabac par l'alcool ne sauvera personne, surtout avec les deux en même temps.
Et si le patient se portait bien, ça se saurait déjà (la fièvre ne monterait plus et il y aurait de l'argent sur le compte en banque pour payer la consultation).
Au stade où il en est, s'il ne change rien, et qu'il continue comme avant, dans la fuite en avant, le déni, la mauvaise foi et le mensonge, il est foutu.
Et en ce qui concerne le GIEC, il préconise un changement de paradigme radical.
Si Jean Jouzel du CEA dit que le nucléaire pourrait peut-être nous sauver (l'alcool, selon lui, serait bon pour sortit du tabac ???), ce n'est pas du tout l'opinion de la majorité des docteurs (de la communauté scientifique dans son ensemble), car c'est complètement faux et c'est une certitude scientifique. C'est juste de la manipulation d'opinion. Il y a toujours quelques docteurs malhonnêtes corrompus par les lobbys industriels (more doctors smoke camels). C'est le principe de la propagande : semer le doute dans la tête du grand public lorsqu'une certitude scientifique s'oppose aux intérêts de l'industriel mis en cause (fumer tue, l'alcool tue, fissile et fossiles sont toxiques pour l'humanité et l'un ne vaut pas mieux que l'autre). C'est de bonne guerre, c'est pour la survie. La survie de quelques uns contre la survie de tous. Le problème, c'est que quand la branche sur laquelle on est assis et que l'on vient de couper tombe, alors, tout le monde tombe avec.

Les propositions de l'ASN quant aux conditions à réunir par l'exploitant sont le fruit d'un travail approfondi et très sérieusement conduit pendant plusieurs années sur la possibilité de continuer à exploiter des réacteurs d'autant plus sûrs que leurs performances sûreté ont été régulièrement mises à jours, et d'autant plus rentables que malgré les modifications induites par la recherche permanente de la sûreté, ils sont quasiment amortis. Se priver d'actifs industriels tels que ceux-là relèverait d'une double aberration : économique et écologique. Economique, car ils permettent de délivrer à moindre coût une électricité pilotable qui assure la stabilité du réseau européen ; écologique, car ils sont très faiblement émetteurs de CO2, le nucléaire est même, selon le GIEC, l'indutrie la moins émettrice de CO2 sur tout le cycle de vie. Le seul accident nucléaire imputable au type de réacteur dont il s'agit (réacteur à eau pressurisée) est celui de Three Miles Island en 1979, qui avait entraîné une fusion partielle du coeur mais SANS DEGAGEMENT DE RADIOACTIVITE à l'extérieur de la centrale, donc sans conséquence pour l'environnement. Les enseignements en avaient été tirés rapidement et les modifications de mise à niveau sûreté faites en conséquence sur tous les réacteurs de la filière françaises. Les préconisations de l'ASN pour la prolongation de la durée d'explotation des réacteurs au-delà de 40 ans tiennent compte en outre des études de vieillissement et des enseignements de l'accident de Fukushima, dont les origines (tsunami) ne sont d'ailleurs pas nucléaires mais climatiques. Leur occurrence en France, bien que très peu probable, est néanmoins prise en compte dans les préconisations. C'est la politique de précaution qui consiste à définir ce qu'il faut faire au cas où l'impensable ou l'improbable se produisait quand même. Cette sécurité -là n'est-elle pas largement préférable aux incertitudes de l'alimentation d'un réseau électrique qui serait soumis au risque d'intermittence des énergies solaire et éolienne ? La compensation en moyens pilotables qu'il faudrait mettre en oeuvre sans le nucléaire proviendrait forcément du charbon, du gaz ou du fioul lourdement émetteurs de C02 ? Sans oublier que nous nous retrouverions alors dans une situation de vulnérabilité stratégique, puisque nous ne disposons pas de ressources en combustibles fossiles. Il est temps de tirer la leçon de l'erreur majeure que fut la décision purement politique de priver prématurément le réseau européen des 1800 MW de la centrale de Fessenheim.

Si votre docteur vous dit d'arrêter de fumer (fossile) et que vous lui dites que vous allez vous mettre à l'alcool (fissile) pour remplacer le tabac parce qu'il n'y a pas moyen de faire autrement, il va vous engueuler. Non, remplacer le tabac (fossile) par l'alcool (fissile) ne va pas vous sauver car les deux addictions sont toxiques (c'est un faux dilemme). Et si les deux addictions toxiques se superposent (alcool+tabac donc fossile+fissile), vos chances de survie ne sont pas divisées par 2 mais par 4 (ou 9, ça dépend des gens, en tout cas plus que 1+1=2 pour tout le monde). Il existe une troisième voie : abstinence absolue + sport et régime diététique (énergies renouvelables + sobriété énergétique). Le prix de vente ne signifie rien tant qu'il n'internalise pas les externalités négatives. Ce qui compte, au final, c'est de survivre et d'être en bonne santé et c'est tout à fait possible, à condition d'en avoir envie donc d'être motivé pour avoir assez de volonté pour ne pas succomber à la tentation (état de manque).