Consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans

Je souhaite que nous fassions le même effort financier (500 milliards) dans l’énergie renouvelable car il n'en est aucunement question dans cette question alors que c'est essentiel à l'avenir de la France. Et comme il n'y a pas d'argent, qu'il est vampirisé par l'industrie de la fission de l'uranium-235 qui est un trou sans fond et que je refuse Fukushima en France, il faut arrêter les dégâts le plus vite possible avant qu'il ne soit trop tard (attentat, sécheresse, inondation, secousse sismique, crash d'avion, destruction d'un barrage à cause de la fonte des glaces ou de trop fortes précipitations). Ça évitera de continuer à produire des tonnes et des tonnes de combustibles usés et de plutonium dont nous ne savons que faire et qui nous empoisonnent pour des siècles et des siècles. Et nous pourrons commencer le démantèlement.
L'industrie de la fission de l'uranium-235 est vulnérable au réchauffement climatique. Au lieu de nous en préserver, elle accélère l'effondrement de la France.
Je souhaite l'arrêt des mensonges. Non, l'alcool ne sauve pas du tabac. C'est un faux dilemme. Il faut en sortir par le haut avec le renouvelable et la sobriété.
Les "pilotable", "propre","sûr", "pas cher", "sans CO2", "intermittent", "recyclable", "écologique" ne sont que des mots détournés, vidés de leur sens, vides de sens ou projetés utilisés dans le but détourné précis de mentir et de faire de la propagande au profit de l'intérêt d'une industrie mortifère qui représente l'exact contraire de l'intérêt général.
Nul ne doit prendre une décision aussi grave pour l'avenir de la France, qui risque d'être rayée de la carte, sans référendum et sans demander l'avis de nos voisins. Tout le monde est concerné et pas seulement une nucléocratie qui dirige une république car c'est de l'imposture, contraire aux principes républicains et démocratiques et à notre devise (liberté, égalité, fraternité).
Errare humanum est, perseverae diabolicum.
Ceci n'est pas une opinion mais une certitude scientifique.

Oui à la prolongation des installations nucléaires qui répondent aux exigences de sûreté fixées par l'ASN, autorité autonome et compétente.
Le nucléaire :
- produit une électricité pilotable (pas seulement quand il y a du vent ou qu'il fait beau) et nous protège des black-out
- produit une électricité avec le moins de CO2 (5g/kWH en France) VS 12g pour l'éolien, 50g pour le solaire, 400g pour le gaz et 800g pour le charbon
- prend le moins de place au sol et laisse donc de la place pour l'agriculture et les forêts : éolien 50x plus, solaire 85x plus
- crée de l'emploi non délocalisable
- coûte le moins cher et encore plus quand les centrales sont déjà construites
- utilise le moins de matériaux
- et contrairement à ce qu'on pourrait croire : a fait le moins de morts parmi toutes les sources d'électricité : solaire : 2x plus, éolien : 3x plus, gaz : 30x plus, charbon : 250x plus

Pour conclure : arrêtons de vouloir arrêter ce que de nombreux pays nous envient, il suffit de voir qu'on est parmi les 3 seuls pays qui ont atteint leurs objectifs de l'accord de Paris, et ce grâce au nucléaire, et portons nos efforts là où il faut : réduire nos émissions de CO2 dans les transports, le logement et fermer nos centrales à charbon et centrales au gaz.

les centrales nucléaires fournissent une énergie constante qui est indispensable au fonctionnement et à l'indépendance énergétique du pays.
les énergies renouvelables en sont un complément au fonctionnement aléatoire.
il faut poursuivre 'activité de nos centrales nucléaires non polluantes, en faisant confiance à nos ingénieurs et à notre expérience qui est considérable grâce à un ensemble de réacteurs pilotés par une même autorité, ce qui est unique.
Sans pour autant négliger la poursuite des recherches sur des énergies alternatives à fonctionnement constant. L'idée de l'éolien était bonne, son expérience nous en a montré ses étroites limites et nous ne pouvons pas nous satisfaire de la pollution délocalisée que cette activité génère en obligeant le maintien de centrales gaz et charbon.

Je partage en tous point l’analyse déposée le 20/01/2021 à 01:55 par Ysaline (le premier commentaire de cette liste), et je le reprends complètement à mon compte

Pas de prolongation d'activité des réacteurs 900 MW au-delà de 40 ans
Je me suis sentie très mal à l'aise à la lecture de ce "projet" qui ressemble à un catalogue de mesures s'évertuant à réduire les risques, à conjurer le sort, avec l'objectif inavoué mais tellement évident de donner "quoi qu'il en coute" cette autorisation attendue par EDF et son actionnaire. Une impression de courir sans avancer, comme dans un cauchemar.
Il vaudrait mieux reconnaitre, avant qu'elles n'arrivent, notre impuissance profonde à contenir les catastrophes.
Parce que les problèmes de fond du nucléaire demeurent :
- un pays couvert, avec une densité inégalée, de sites vulnérables aux agressions, au terrorisme, aux phénomènes climatiques violents
- des risques sismiques sous-évalués
- des rejets radioactifs et chimiques, en fonctionnement 'normal', dans l'eau, l'air, les sols
- une production de déchets dont l'espérance de vie défie la raison et dont l'enfouissement saura se rappeler à notre mémoire bien plus vite qu'on ne s'y attend (cf. Stocamine, Asse, ... !)
- des coûts en inflation permanente et souvent sciemment sous-évalués et sous-provisionnés (exemple : Cigéo).
De nouvelles vulnérabilités apparaissent, qui concernent tous les réacteurs, quelle que soit leur puissance :
- face à la crise du Covid, voilà que le parc nucléaire, pourtant généreusement dimensionné, révèle son manque de "pilotabilité" ! Nul doute que d'autres virus et d'autres crises vont se charger de déstabiliser l'entretien et la conduite des réacteurs...
- des interrogations sourdes ... sur la qualité de réalisation des travaux attendus dans un contexte de perte de compétences, de désintérêt des jeunes pour cette filière et de départ en retraite des anciens qui avaient une connaissance avérée de leurs machines
- une recrudescence d'incidents, toujours minimisés, mais porteurs de risques d'évolution vers des scénarii graves (voir l'analyse de Global Chance - https://www.global-chance.org/L-accumulation-d-incidents-graves-temoigne-de-l-etat-inquietant-du-parc-electronucleaire)
- loin de constituer un rempart au réchauffement climatique, le parc nucléaire en est victime. La faiblesse du débit des cours d'eau servant au refroidissement des réacteurs impose de plus en plus souvent leur arrêt en été, les eaux rejetées étant trop chaudes pour la vie aquatique et dépassant les normes prévues. Avec le réchauffement qui s'accélère, ce phénomène se prolonge au-delà du plein été, jusqu'en septembre, comme cela a été le cas en 2020, où il a fallu arrêter les 2 réacteurs de 1450 MW de Chooz, parce que le débit insuffisant de la Meuse ne permettait plus de refroidir les réacteurs ni d'assurer l'approvisionnement en eau de nos voisins belges. Avec pour conséquence de devoir faire appel aux centrales thermiques pour la production d'électricité.
Débit insuffisant pour le refroidissement des réacteurs situés sur des fleuves et menaces de submersion pour ceux situés en bord de mer.
Concernant particulièrement les réacteurs de 900 MW
L'arrêt des deux réacteurs de Fessenheim était l'occasion de réaliser une analyse scientifique rigoureuse et exhaustive de l'état des matériaux et métaux, y compris des pièces difficilement accessibles même lors des visites décennales, pour connaître avec précision les conséquences du vieillissement des matériaux, du bombardement neutronique intense et de la pression et d'en tirer des enseignements robustes sur l'état réel des métaux, leur risque de rupture aux écarts de température et celui des enceintes et des bétons.
Cet état des lieux, tel que proposé par M. Thierry de Larochelambert, permettrait de se prononcer autrement qu'au doigt mouillé et par les incantations d'améliorations, justifications et démonstrations formulées par l'ASN à EDF en complément de chacun des points évoqués dans son "projet" de prolongation.
Cette demande d'un démantèlement scientifique a été repoussée, jetant le doute sur la volonté de l'ASN de regarder en face la réalité du vieillissement des 900 MW. A mes yeux, cela seul suffit à rejeter le projet de prolongation de la durée de fonctionnement des 900 MW.
Pour chacun des points majeurs de sécurité énumérés par l'ASN dans son projet, celle-ci demande des mesures complémentaires en plus des éléments de justification avancés par EDF. Ces mesures ne sont réalisées nulle part et n'existent que sur le papier. Or la pratique qu'on a pu observer tout au long des dernières années (avec l'EPR, mais aussi sur les améliorations post Fukushima) est la suivante :
- après constat d'un défaut ou d'une défaillance, l'ASN pose une exigence forte (et justifiée !) à l'exploitant pour y remédier
- EDF s'avère incapable d'y répondre et soumet à l'ASN une solution dégradée, ne respectant pas les normes établies, mais justifiant que les marges de sécurité sont suffisantes
- l'ASN (sous la pression financière et les impératifs de production) s'incline et valide les propositions de l'exploitant, au détriment de la sécurité et parfois au mépris des règles que l'industrie nucléaire s'est elle-même données dans son "référentiel de sécurité".
Le même sort sera réservé à ces mesures complémentaires demandées par l'ASN. Un doute semble aussi affleurer dans la conclusion du GPR (groupe permanent "réacteurs") :
"Le groupe permanent relève que des justifications importantes restent à apporter dans le cadre de la phase de réexamen spécifique de chaque réacteur.
Le groupe permanent considère enfin qu'EDF doit veiller tout particulièrement à la qualité de la réalisation des modifications des installations, de la mise à jour de la documentation, et de la formation pour tenir compte de l'ensemble des évolutions introduites lors de ce quatrième réexamen périodique."
Sur un plan très technique, je renvoie vers les études et conclusions de Global Chance dans ces deux documents
- Le prolongement des réacteurs de 900 MW en France : https://www.global-chance.org/LE-PROLONGEMENT-DES-REACTEURS-DE-900-MW-EN-FRANCE
- La sûreté de la centrale de Tricastin à l'aube de sa quatrième visite décennale : https://www.global-chance.org/La-surete-de-la-centrale-de-Tricastin-a-l-aube-de-sa-quatrieme-visite-decennale
En conclusion
Pour ma part, le déluge de mots et d'incantations que constitue ce projet dissimule mal la vanité des mesures qui seront réellement mises en oeuvre et la démission face à la préservation de l'environnement, des populations et du vivant en général (exemple : Gestion des eaux contaminées page 13 du projet).
Aucune prolongation de fonctionnement au-delà de 40 ans ne doit être accordée aux réacteurs de 900 MW.
Face aux défis majeurs qui sont devant nous (pandémies qui déstabilisent l'organisation du travail, réchauffement climatique plus rapide et plus sévère qu'attendu, épuisement des ressources minières, pénuries hydriques, ...), il serait inconscient de prolonger des centrales qui aggravent nos vulnérabilités. Il est tout aussi inconscient de songer à construire de nouveaux réacteurs dans ce contexte.

Comme beaucoup de Français informés, de bonnes raisons m'incitent à faire confiance à nos centrales nucléaires et à souhaiter la poursuite d'exploitation du palier 900 MW très largement au-delà des 40 ans.
Dans cet état d'esprit, et puisque beaucoup d'affirmations déraisonnables et non fondées inquiètent ceux qui doutent, il me semble nécessaire de faire un effort de communication et de transparence: une communication destinée aux usagers même non informés; une information objective qui ne masque pas la réalité, quelle qu'elle soit.
En coupant court aux affabulations des opposants intéressés politiques et autres lobbyistes, le respect de ces règles restaurera une confiance affaiblie par de mauvais procès dans lesquels les Français n'ont rien à voir.
Il me semble que c'est l'un des rôles que s'efforcer de remplir l'ASN, et qu'elle est également dans sa mission en exigeant -et en obtenant- de(s) opérateur(s) un respect renforcé de leurs responsabilités et de leurs obligations de clarté et de transparence.

Je suis contre cette prolongation de l'autorisation d'exploitation de la centrale nucléaire du Bugey. Cette centrale nucléaire est située dans un bassin ou se concentre beaucoup de population et d'activité économique "nous avons 3 sites SEVESO". En cas d'accident majeur il sera impossible d'évacuer la population car comme tous le monde je prendrais mon véhicule pour partir et ce sans attendre mon évacuation. Il ne faut pas rêver cela est humain et on fera tous la même chose. Les préfets des différentes régions n'ont jamais fait une simulation d'évacuation des 20 kilomètres "pour éviter toute panique de la population et l'arrêt de l'activité". De plus, nous continuons de développer autour de cette centrale l'activité humaine et nous continuons à construire des habitations. L'argument du CO2 est faux, il faut changer nos modes de consommation afin de réduire notre demande en électricité et développer des alternatives au nucléaire. Cette centrale est de plus située à proximité de l'aéroport de Saint Exupéry, les risques d'attentat sont bien présent. Si un avion est détourné lors de sa phase d'atterrissage ou de décollage il ne sera pas possible d'intervenir car les délais seront trop court. Cette situation s'est d'autant détériorée avec l'ouverture de la deuxième piste. Maintenant les avions atterrissent dans l'axe de la centrale à quelques kilomètres de cette dernière. Tous ces changements ne sont pas pris en compte dans la dangerosité de continuer l'exploitation de cette centrale.

La prolongation de la durée de vie des réacteurs de 900 MWe présente les avantages suivants:
- Quasiment aucune émission de CO2 pour produire de l'électricité,
- Le maintien du savoir faire français dans le secteur nucléaire,
- Un coût raisonnable de production puisque les investissements sont déjà amortis,
- Une sécurité dans l'approvisionnement de la France en énergie électrique,
- Un engagement fort de la France pour lutter contre le réchauffement climatique.

Je pense qu’il faut poursuivre le fonctionnement actuel des centrales nucléaires, ne pas fermer de nouvelles centrales, mais poursuivre leur entretien pour les mener le plus loin possible. Le nucléaire est la richesse de la France et la solution aux problèmes climatiques. Ainsi il faut aussi construire de nouvelles centrales et en particulier des surgénérateurs pour « brûler » le combustible mox usagé.
Il faut arrêter de gâcher la technicité de la France et arrêter de répondre à des impératifs dogmatiques (les écologistes qui vont à l’encontre de ce qu’il prônent) ou étrangers (l’Allemagne qui nous donne des leçons alors qu’elle brûle du charbon et pollue bien plus que la France !).