Consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans

Bonjour,
Je vois que certains s'emballent - ce site n'est pourtant ni un forum ni une tribune.

Pour ceux qui n'auraient pas lu le document qui fait l'objet de cette consultation (et non pas le simple fait d'exploiter du nucléaire), voilà ce que j'en ai compris.
L'ASN propose d'imposer à EDF avant la fin de l'année :
- des travaux d'actualisation de certains dispositifs de sécurité, en pointant du doigt quels travaux pour quelles centrales.
- une actualisation des études de risques et des scénarii d'accidents (séisme, incendie, canicule/froid, panne de réfrigération, ...) tenant compte du vieillissement.
- de réaliser des simulations/mesures pour s'assurer que les protocoles d'urgence sont encore cohérents.
- de prouver que des travaux sont planifiés lorsque les mesures ne sont pas satisfaisantes.
- de montrer qu'une stratégie globale de maintien des compétences de maîtrise des centrales est appliquée.

Je trouve, ma foi, que ces conditions sont tout à fait pertinentes et suffisantes : les éléments requis représentent une mise à jour du système.
- on actualise le référentiel de dimensionnement,
- on regarde quoi faire pour y satisfaire,
- on renforce et on teste les dispositifs de sécurité,

++ Confiance en l'ASN et en la responsabilité et l'expertise des exploitants
++ Confiance en leur gestion des risques et en l'exigence (sociétale) de sûreté dans laquelle ils baignent
++ Confiance en l'état actuel des centrales, que l'on régénère sans arrêt
++ Confiance dans la façon dont sont gérés les déchets nucléaires (comparez donc leur volume par an et par habitant et l'énergie déployée pour les maîtriser au reste des déchets que nous produisons)

Et pour finir : les surgés vaincront !

Bonjour,
Je vois que certains s'emballent - ce site n'est pourtant ni un forum ni une tribune.

Pour ceux qui n'auraient pas lu le document qui fait l'objet de cette consultation (et non pas le simple fait d'exploiter du nucléaire), voilà ce que j'en ai compris.
L'ASN propose d'imposer à EDF avant la fin de l'année :
- des travaux d'actualisation de certains dispositifs de sécurité, en pointant du doigt quels travaux pour quelles centrales.
- une actualisation des études de risques et des scénarii d'accidents (séisme, incendie, canicule/froid, panne de réfrigération, ...) tenant compte du vieillissement.
- de réaliser des simulations/mesures pour s'assurer que les protocoles d'urgence sont encore cohérents.
- de prouver que des travaux sont planifiés lorsque les mesures ne sont pas satisfaisantes.
- de montrer qu'une stratégie globale de maintien des compétences de maîtrise des centrales est appliquée.

Je trouve, ma foi, que ces conditions sont tout à fait pertinentes et suffisantes : les éléments requis représentent une mise à jour du système.
- on actualise le référentiel de dimensionnement,
- on regarde quoi faire pour y satisfaire,
- on renforce et on teste les dispositifs de sécurité,

++ Confiance en l'ASN et en la responsabilité et l'expertise des exploitants
++ Confiance en leur gestion des risques et en l'exigence (sociétale) de sûreté dans laquelle ils baignent
++ Confiance en l'état actuel des centrales, que l'on régénère sans arrêt
++ Confiance dans la façon dont sont gérés les déchets nucléaires (comparez donc leur volume par an et par habitant et l'énergie déployée pour les maîtriser au reste des déchets que nous produisons)

Et pour finir : les surgés vaincront !

En l'absence de méthodes de remplacement réalistes nous devons continuer avec le Nucléaire. L'Allemagne est obligée d'utiliser le charbon suite aux décisions politiques des années antérieures refusant le nucléaire. Aujourd'hui l'Allemagne dépend exclusivement de la Russie pour son Energie. Stoppons les subventions démesurées à l'éolien et au solaire qui ne sont malheureusement pas la solution. Poursuivons le développement du Nucléaire qui doit permettre à la France de retrouver sa position de leader dans ce domaine.

La France s'est transformée en chasse gardée du nucléaire avec un nombre de réacteurs volontairement exagéré par les gouvernements successifs pour coincer les Français devant le fait accompli. Et c'est la course en avant directement dans le mur des financements. "Il ne faut pas arrêter de pédaler, sinon on tombe !" disait un dirigeant d'EDF. Un pognon de dingue pour rafistoler, sécuriser des bouilloires dont l'élément le plus critique est la cuve que justement on ne peut pas remplacer. On veut nous faire croire que l'on a tiré les leçons des catastrophes nucléaires en voulant prolonger de 10 ans des réacteurs prévus pour 30 ! C'est aussi absurde que de construire au Japon des centrales dans des zones fortement sismiques, affectés en plus de tsunamis gigantesques. Quid de la vallée du Rhône ? L'indépendance de la France ? D'où vient l'uranium ? Le prix bas de l'électricité nucléaire ? Artifice du gouvernement pour faire passer la pilule (le comprimé d'iode ?)
Tout cela pour favoriser le gaspillage (entre autres chauffage électrique absurde du point de vue du rendement global) et étouffer le développement des renouvelables. Il est intéressant de noter aussi que dans le monde la production d'électricité d’origine renouvelable a dépassé celle d'origine nucléaire, non rentable. Le nucléaire français ressemble au défunt Concorde.

Je partage complètement le diagnostic posé sur le projet de décision de l’ASN et posté par Ysaline le 20/01/2021 à 01:55.

Pour compléter, s’il était nécessaire, et illustrer ce diagnostic voici quelques exemples des pratiques inacceptables de l’Autorité de Sûreté Nucléaire et des questions que cela pose.

Concernant l’ensemble des défauts de sûreté et des insuffisances des études de justification de la sûreté présentées par EDF

L’ASN, après avoir établi, en annexe 1 de son projet de décision, la longue liste des graves défauts constatés, indique en annexe 2 les longs délais accordés à EDF pour les corriger et pour fournir les compléments d’études nécessaires, installation par installation.
Actuellement, la totalité des réacteurs affectés par ces graves défauts, qui pourraient conduire à tout moment à une catastrophe, sont encore autorisés à fonctionner par l’ASN.

Les exigences de sûreté édictées par l’ASN seraient-elles solubles dans les moyens humains et financiers dont dispose EDF ou dans ses objectifs de production d’électricité ?

Concernant les piscines d’entreposage de combustibles usés

L’ASN a publié un Avis n° 2019-AV-0331 du 23 juillet 2019, relatif au dossier d’options de sûreté présenté par EDF pour le projet de piscine d’entreposage centralisé de combustibles usés. Ce projet n’est pas encore décidé mais il est censé respecter les critères de sûreté et de sécurité en vigueur actuellement.
Voici ce qu’écrit l’ASN dans son avis : « Considérant qu’EDF envisage une structure de protection dimensionnée à une chute d’aéronef, un terminal ferroviaire dans le périmètre du site assurant la gestion des transports et des emballages sans manutention intermédiaire, ainsi que la séparation géographique et la redondance de chacun des deux trains de refroidissement de la piscine, l’ASN estime que le projet d’EDF présente, au regard des installations nucléaires existantes d’entreposage de combustibles usés, des améliorations significatives pour la sûreté. »
Ce qui veut dire a contrario que les piscines des installations nucléaires existantes ne sont pas sûres et même qu’elles constituent un problème grave de sûreté parfaitement identifié par l’ASN.

Comment se fait-il que l’ASN autorise EDF à faire fonctionner des réacteurs nucléaires dont les piscines ne sont pas sûres ? La notion de sûreté serait-elle à géométrie variable selon que les installations existent ou qu’elles ne sont qu’au stade de projet ?

Par ailleurs, l’ASN, lors des orientations génériques du quatrième réexamen périodique des réacteurs 900 MWe, a demandé à EDF « pour mi-2017, de démontrer l’élimination pratique du risque de fusion des assemblages de combustible entreposés dans les piscines du bâtiment combustible vis-à-vis du risque de chute d’aéronefs de l’aviation générale, sans écarter ces situations sur la seule base d’une considération probabiliste ».

Comment se fait-il que l’ASN n’ait pas exprimé la même demande vis-à-vis du risque de chute d’aéronef de l’aviation commerciale et militaire ? Les exigences de sûreté seraient-elles modifiées au gré des circonstances et modulées selon les capacités d’EDF à en démontrer le respect ?

Concernant les ressources financières et humaines dont dispose EDF pour la mise en œuvre des préconisations de l’ASN relatives aux conditions de prolongation

Une directive européenne, 2009/71/EURATOM DU CONSEIL du 25 juin 2009, mise à jour en 2014,
établit le cadre communautaire pour la sûreté nucléaire des installations nucléaires.
Voici ce qu’indique son article 6f, concernant les exploitants d’installations nucléaires (titulaires d’une autorisation d’exploiter) :
« les titulaires d'une autorisation prévoient et maintiennent des ressources financières et humaines, possédant des qualifications et des compétences appropriées, nécessaires pour s'acquitter de leurs obligations en ce qui concerne la sûreté nucléaire d'une installation nucléaire. Les titulaires d'une autorisation veillent également à ce que les contractants et les sous-traitants relevant de leur responsabilité et dont les activités pourraient affecter la sûreté nucléaire d'une installation nucléaire disposent de ressources humaines suffisantes, dotées de qualifications et de compétences appropriées pour s'acquitter de leurs obligations. »

Dans son projet de décision, l’ASN ne demande aucune justification des ressources financières et humaines, prévues par EDF pour mettre en œuvre, dans les délais prescrits, les mesures nécessaires au respect des exigences de sûreté.

Les exigences de sûreté édictées par l’ASN ne seraient-elles qu’un moyen de tromper le public sur la réalité de la sûreté ou de se dédouaner de toute responsabilité en cas d’accident ?

Je suis étudiant, j'ai 22 ans. Comme beaucoup de mes pairs, le dérèglement climatique me préoccupe fortement. C'est un défi inédit et vital que ma génération aura à relever dans les années à venir. J'ai bien conscience que le nucléaire pose des questions de sécurité, d'écologie aussi en termes d'extraction de l'uranium... Mais aujourd'hui, c'est la source d'énergie qui est la plus adaptée pour répondre aux enjeux du dérèglement climatique. Les énergies renouvelables ne sont pas assez matures et leur rendement est trop faible, elles ne produisent pas d'énergie en continu... La France a la chance de disposer d'un parc nucléaire important. C'est un atout majeur, une valeur ajoutée qu'il ne faut pas gâcher. Bien au contraire, profitons-en ! Le nucléaire permet une production massive d'énergie décarbonnée : ce n'est peut-être pas l'énergie du futur, mais en attendant, c'est celle qui est la plus performante aujourd'hui. Ne gâchons pas cette chance qu'a la France de disposer de cette capacité nucléaire. Ne faisons pas la faute de l'Allemagne, qui produit aujourd'hui une électricité hautement polluante à cause de l'utilisation de centrales à charbon. Ne réitérons pas la faute de la fermeture de Fessenheim, qui a conduit la France à réouvrir ses centrales à charbon.
Le potentiel nucléaire de la France est une chance, exploitons-le ! Les centrales nucléaires françaises sont sûres et la poursuite du fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans permettra à la France de produire pour des dizaines d'années encore une énergie décarbonnée. Ne permettons pas aux tenants d'une écologie politique dangereuse de réduire à néant cette formidable chance qu'a la France, ne gâchons pas bêtement cette chance : OUI, poursuivons le fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans !

... De l'entêtement de la France dans le nucléaire. Ne pas confondre cause et conséquence. Non seulement c'est sale, dangereux mais en plus tellement cher et tellement plus cher que le renouvelable qu'on a zéro renouvelable. 30 ans de retard dans le renouvelable et des monceaux de plutonium et de combustibles usés qui refroidissent dans des piscines fragiles. La honte. Du coup, on continue à jouer à la roulette russe parce soit-disant qu'il n'y rien d'autre de bien à faire. Moi je dirais qu'il faut arrêter de faire joujou à ce jeu débile pour pouvoir commencer à se retrousser les manches pour rattraper notre retard avant de se prendre une balle dans la tête qu'on aura payée nous-même pour se faire peur quand on appuie sur la gâchette en oubliant nos enfants.

Ce 18 janvier 2021, le gouvernement Italien a demandé officiellement à la France d'impliquer ses citoyens dans la consultation publique sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs français de 900 MW au-delà de 40 ans.
En effet, conformément aux obligations de la Convention d'Espoo et de la convention d'Aarhus, le gouvernement français aurait dû garantir la possibilité aux citoyens des états voisins de participer à une procédure de consultation mais il ne l'a pas fait.
Le nucléaire français se sent-il au dessus des lois ?
Quid de la Belgique, de la Suisse, qui se trouvent également à proximité de nos centrales vieillissantes ?
https://www.ilfattoquotidiano.it/2021/01/19/nucleare-il-governo-ha-chiesto-alla-francia-di-far-partecipare-gli-italiani-alla-consultazione-pubblica-sul-salvataggio-dei-vecchi-reattori/6070068/

L'urgence climatique nous impose de continuer à exploiter les centrales validées par l'ASN. Elle nous impose aussi d'utiliser toutes les solutions possibles afin de continuer d'avoir un MIX électrique fortement décarboné. C'est d'autant plus vrai que pour diminuer notre production de CO2 dans les autres secteurs (logement, transport) nous aurons besoin d'une production stable et pilotable. Les ENR solaire et éoliens ne permettent pas cela, en tout cas pas à l'heure actuelle. N'hypothéquons pas la planète pour des considérations de groupe qui souhaitent la décroissance avant la protection de la planète.

Bonjour,
Certains ici affirme que la sécurité actuelle sur les sites est suffisante et qu'elle sera renforcée par les nouvelles dispositions.
Je veux bien le croire, à condition de répondre clairement et avec des preuves aux questions suivantes :
- Est-il vrai que certaines centrales françaises sont construites à proximité immédiate de failles sismiques ou en zone potentiellement inondables? SI oui, comment une construction humaine pourra-t-elle résister à l'ouverture d'une faille? à une inondation?
- Est-il vrai que des militants pacifiques ont pu tirer un feu d'artifice à l'intérieur d'une centrale? SI oui, que ce serait-il passé si ces "dangereux inconscients" avaient été de "gentils terroristes" équipés d'explosifs?
- Est-il prouvé que les catastrophes de Tchernobyl (1986) et Fukushima (2011) ne sont plus aujourd'hui source de pollution radioactive dans le monde entier? Si oui, quelles sont ces preuves? De quelles sources proviennent-elles?

Quand des réponses sérieuses auront été apportées à ces questions, je pourrai réfléchir à la question posée ici.

Sans cela, je suis pour la fermeture la plus rapide possible de toutes les sources de danger que représentent les centrales françaises.

Voyez les actualités du jour (ce n'est pas moi qui pourrit le site, c'est l'entêtement de la France dans le nucléaire et le mensonge qui pourrit la vie de tout le monde sans demander l'avis de personne en prenant les gens pour des cons, alors, nous, on le donne et même si ça ne sert à rien, c'est mieux que rien) :
- Le parc nucléaire grippé durant trois ans par la Covid-19. La production électrique du nucléaire français a été historiquement basse en 2020 et le restera en 2021 et 2022.
- Une poubelle nucléaire russe menace les eaux arctiques. Plusieurs sous-marins nucléaires soviétiques gisent dans la mer de Kara, faisant courir le risque d'un désastre radioactif.
- Lyon : les élus écologistes se prononcent pour la fermeture de la Centrale nucléaire du Bugey
- Nucléaire : l’engouement africain aiguise les appétits
- Nucléaire: l'Iran affirme enrichir un demi-kilo d'uranium à 20% chaque jour
- Nucléaire : « Il est urgent de dire aux Iraniens que cela suffit », avertit Jean-Yves Le Drian
Pour le ministre français des affaires étrangères, Téhéran est en train d’acquérir l’arme nucléaire. Berlin, Paris et Londres ont demandé, samedi, à l’Iran de renoncer à la production d’uranium métal.
- Loïc, technicien du nucléaire : « Nous isoler des autres activités d’EDF ne peut que nous affaiblir » Cet agent de terrain ne se sent pas protégé par la conservation des centrales dans le giron public, et dénonce une politique énergétique de court terme. Il n’aime pas se mettre en avant, n’a pas de mandat syndical, mais, comme une majorité de ses collègues, il est sûr d’une chose : « Ce n’est pas en isolant le nucléaire qu’on va le renforcer. » Même si les centrales restent dans le giron 100 % public avec le projet Hercule, le fait de séparer cette activité des autres sources d’électricité du groupe l’inquiète. Technicien du nucléaire depuis une dizaine d’années, en poste à la centrale du Bugey (Ain) .
- Electricité nucléaire : la dette invisible ? Une « dette nucléaire » de plus en plus lourde. Ce sont 41 milliards d'euros de dettes pour l’opérateur national EDF fin 2019, 51 milliards de dépenses à venir sur 10 ans pour le "grand carénage" des centrales, si l’entreprise veut les faire durer jusqu’à 50 ans, et déjà 3 milliards d'euros souscrits par l’Etat lors de la dernière levée de fonds en 2017 : Pour l’Usine Nouvelle, un nouveau renflouement est inévitable mais il ne résoudra pas tout ; Car la dette, c’est aussi le retournement de la « rente nucléaire » de la France – l’électricité bon marché des année 70-80 - qui commence à coûter très cher, explique Nabil Wakim dans le Monde. CommeEDF est à la fois producteur et fournisseur, il est contraint par Bruxelles, soucieuse des monopoles, de réserver à ses concurrents presque 1/5 de sa production à prix bas et fixe : cet arrangement (l'Arenh, Accès régulé à l'électricité nucléaire historique) permet à EDF de rester dominant. Or avec la flambée des prix, la rente se transforme en malédiction : EDF nourrit sa propre concurrence et même l’engraisse en perdant 150 000 contrats par mois : un « risque mortel pour l’entreprise » disait déjà un dirigeant en 2019.
- Des substances radioactives détectées dans la Garonne, la centrale de Golfech mise en cause
De nouvelles mesures effectuées par un laboratoire indépendant font état de la présence de deux substances radioactives en aval de la Garonne, à des taux deux à trois fois et quatre fois plus élevés qu’en amont. Même s’ils ne dépassent pas les limites autorisées, les associations de défense de l’environnement alertent et mettent en cause la centrale nucléaire de Golfech.
- Opinion | Nucléaire en France : pourquoi s’entêter ?
L'énergie produite à partir de l'atome est beaucoup moins compétitive que celle issue des éoliennes et des panneaux solaires, assure Julien Tchernia, le président d'ekWateur. Cessons donc de soutenir une filière qui ne tient plus ses promesses économiques, écrit-il.
- Opinion | Energie : le 100 % renouvelable en France, sans totem ni tabou. Dans la perspective d’engager la France dans une véritable trajectoire vers le 100 % renouvelable, il semble indispensable d’empêcher le démantèlement en cours d’EDF, tout en convaincant les fournisseurs alternatifs de renoncer aux bénéfices de la rente nucléaire, écrit Amandine Albizzati, PDG d'Enercoop. Alors que le président de la République plaidait en décembre dernier au Creusot (Saône-et-Loire) pour un avenir national tourné vers le nucléaire, de nombreuses voix s’élèvent pour dessiner d’autres chemins énergétiques. Une étude menée par des chercheurs du Centre international de recherche sur l'environnement et le développement (Cired) est venue récemment démontrer une nouvelle fois qu’un mix fondé sur du 100 % renouvelable en 2050 était non seulement possible, mais également plus rentable qu’un mix majoritairement nucléaire. Dans la même optique, dans une tribune publiée le 7 janvier dans "Les Echos", le président d’ekWateur Julien Tchernia mettait en avant l’absurdité économique qui caractérise l’obstination de la France à poursuivre coûte que coûte le développement de la filière nucléaire.
- Toujours pas d'accord en vue entre la France et l'Europe sur la réorganisation d'EDF
Les discussions entre le gouvernement français et la Commission européenne sur l'avenir d'EDF ne semblent guère avancer. "Nous ne sommes qu'au début du chantier", a estimé la ministre de la Transition écologique le 13 janvier. Problème d'endettement chez EDF. Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a lui aussi assuré mardi 12 janvier que la transformation d'EDF n'aboutirait pas au "démantèlement" redouté par les syndicats et qu'elle visait à donner au groupe "les moyens de se développer", à la fois dans les renouvelables et le "nouveau" nucléaire. "Aujourd'hui, EDF va dans le mur si nous ne sommes pas capables de lui donner les moyens d'investir", a-t-il justifié, estimant que le niveau d'endettement du groupe n'était pas "soutenable". BFM Business a rapporté mercredi 13 janvier que les négociations autour d'EDF suscitaient des "tensions extrêmes" entre le gouvernement français et l'exécutif européen, en raison de désaccords sur l'avenir de la branche commerciale et des barrages du groupe. De même source, les deux parties se donneraient désormais jusqu'à la fin du premier trimestre pour trouver un compromis.

Merci de cette belle réponse claire et honnête, qui a le mérite de différencier un savoir réel comme celui que vous représentez, d'avec un ramassis de positions clownesques uniquement destiné à battre l'estrade et troubler la réflexion des indécis.
Une personne qui n'a pas vos engagements, mais qui déplore ce que vous mentionnez, en particulier "le détournement possible de ces enquêtes publiques par des minorités militantes très actives ..., et entretenant ainsi une suspicion généralisée à l’endroit de toute forme d’expression institutionnelle, même basée sur l’expertise et la rationalité scientifique et technique."

Laissez un peu d'espace pour que les gens puissent s'exprimer, c'est insupportable! Gardez votre propagande malsaine pour vous! Parce que oui, c'est de la propagande : action exercée sur l'opinion pour l'amener à avoir et à appuyer certaines idées. La répétition sans cesse des mêmes faits qu'ils soient vrais ou non en est un outil incontournable à la lumière de ce qui était pratiqué à l'époque du marteau et de la faucille. Et dans votre cas, ce n'est qu'un ramassis de conneries empilées les unes sur les autres où vous glissez un ou deux mots scientifiques de temps à autre. Allez faire des ateliers théâtre chez Greenpeace et laissez les gens honnêtes argumenter leurs opinions.